Genre : Fantastique
Nationalité : France
Date de publication : 2013
Éditeur : Éditions Dargaud
Note :
Résumé :
Le Monde de Milo se situe tout près de cette maison au bord du lac, dans laquelle il est si souvent seul. Un jour, il trouve un magnifique poisson d’or, et sa vie bascule ! Car après le merveilleux poisson, c’est un homme à tête de crapaud, puis un autre à tête d’aigle qui apparaissent, bientôt suivis par une jeune fille prisonnière. Milo découvre que, de l’autre côté du lac, existe un monde fantastique dans lequel une bataille entre le Bien et le Mal fait rage.
Il comprend surtout qu’il n’est pas impliqué dans cette histoire par hasard..
Mon avis :
Depuis quelques temps, j’ai envie de découvrir le monde merveilleux des bandes-dessinées. Certes, j’en ai déjà lu, mais très peu et je pense que je rate beaucoup de choses. Même si les mangas sont considérés comme des bandes-dessinées, pour moi il s’agit de deux mondes totalement différents mais tout aussi intéressant l’un comme l’autre. Du coup, en faisant un tour à la médiathèque aujourd’hui, je suis tombée sur cette bande-dessinée et je me suis dit que c’était l’occasion idéale de me remettre à la Bd ! Et pour le coup, je ne regrette en aucun cas mon choix !
Tout d’abord, j’ai énormément apprécié le coup de crayon à travers lequel on peut distinguer une petite influence asiatique sans pour autant qu’elle soit trop marquée. C’est la première chose que j’ai remarqué et qui m’a donné envie de découvrir cette histoire. Dès les premières pages, on plonge directement dans un univers coloré et fantastique au point que l’on tourne les pages sans s’en rendre compte. Et cette fluidité, on la retrouve dans l’histoire. Les événements s’enchaînent rapidement, on a pas le temps de s’ennuyer sans pour autant que l’on soit dépasser par cette rapidité. Le personnage de Milo est attachant, un jeune garçon aventureux et malicieux qui voit sa petite routine et sa solitude s’envoler lorsqu’il découvre un mystérieux poisson. N’oublions pas Valia, la jeune fille qui l’accompagne et avec qui il se chamaille sans cesse. L’humour est aussi au rendez-vous, avec quelques répliques qui m’ont fait sourire. Il n’y a rien de très innovant dans cette Bd mais le cocktail fonctionne très bien, au point qu’on le dévore d’une traite ! Un peu de fantastique et beaucoup de mystère dans ce premier tome, une fin toute aussi mystérieuse qui laisse le lecteur faire ses premières hypothèses et promet de belles découvertes dans le second tome. J’ai été totalement charmée par ma lecture même si elle est destinée à un public plus jeune (mais bon, je suis une grande enfant après tout !). D’ailleurs, elle m’a tellement plus que j’envisage de me la procurer, ainsi que sa suite, qui est très courte puisqu’il s’agit d’une série en deux tomes.
Enfin tout ça pour vous dire que si vous voulez débuter l’été avec une Bd bien sympathique, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! En attendant, je vous souhaite une bonne lecture et de bonnes vacances à tous et à toutes !
Bises à vous mes petits bouquineurs !
Tous droits réservésLes auteurs :
Richard Marazano commence par faire des études scientifiques à la faculté d’Orsay (Physique, Astrophysique). Il fréquente ensuite l’Atelier bande dessinée des Beaux Arts d’Angoulême, sous la direction de J. Chakir et T. Groensteen.
Il travaille ensuite à l’atelier Sanzot en compagnie de Bec, Guilhem, Mazan, Bajram, Loyer, Ayroles, Derian.. Il publie Tequila Desperados avec Cassini chez Soleil, puis deux tomes de Sidney et Howell avec Moraës avant de connaître la notoriété avec les trois tomes de « Zéro absolu », dessinés par Christophe Bec.
Christophe Ferreira est un réalisateur français de films d’animation, animateur 2D et 3D, et dessinateur en bande dessinée.Il a passé le concours pour rentrer dans la section animation à l’école des Gobelins où il a resté deux années à étudier le dessin et l’animation. Ensuite, il a fait quelques années d’animation en France avant de se rendre au Japon pour travailler dans différents studios comme animateur de mangas. Christophe Ferreira habite à Tokyo depuis plusieurs années.