Le ciel est partoutJandy NelsonEditions Scripto
Un amour brûlant.
Une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.
Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer ?
A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ?
De désirer Toby ? D'être heureuse, sans Bailey ?
Et comment ose-t-elle rire encore ?
Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...
Un hymne à l'amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l'écriture !
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Le ciel est partout est le deuxième roman de Jandy Nelson que je lis et, comme avec Le soleil est pour toi, l'auteure m'a emportée, moi et mon petit cœur, dans cette histoire intense. Je ne m'attarderais pas vraiment sur l'histoire elle-même, d'ailleurs, et vous invite à lire le résumé.
Si je devais résumer en un mot cette histoire, mais aussi la plume de l'auteure, ce serait bien ce mot : intense ! Jandy a une façon d'écrire que je qualifierais presque de provocatrice mais dans le bon sens, s'il y a là une logique. Sa plume est très reconnaissable, elle est direct, aborde des sujets très sérieux tout en s'autorisant de l'humour par moment et, surtout, il y a toujours un côté poétique qui me plait énormément.
Une fois ma lecture commencée, j'ai rapidement décelé beaucoup de similitudes avec Le soleil est pour toi ou, plutôt peut être, des thèmes récurrents. D'abord, l'auteure semble aimer écrire sur les frères et sœurs et les liens extrêmement forts qui peuvent se créer entre eux. Plus largement, la famille prend une place très importante dans ses romans. Tous les personnages sont bien travaillés et intéressants à leur façon. Ce sont également des personnages uniques et qui se cognent à la vie...
Un autre thème que j'aime également beaucoup dans les livres de cette auteure est l'art. La peinture, en particulier, à sa place dans ce livre tout comme elle avait une place dans Le soleil est pour toi. L'écriture est aussi très importante, à la fois toutes les notes semées par Lennie, personnage principal de l'histoire, mais aussi, comme je l'ai dit plus tôt, l'écriture à travers la plume de l'auteure, bien entendu, et ce mélange de langage brutal et sans pudeur et de poésie. Et puis, la musique devient un véritable langage et un moyen de communiquer pour Lennie. J'ai trouvé que c'était magnifique !
Je dois bien avouer que, pendant un moment, je pensais que j'étais en train de passer à côté de ce roman. Si j'ai cru ça, c'est sans doute parce que je me suis sentie déconcertée, voire même totalement paumée, aussi paumée que pouvait l'être Lennie en fait...
...mais, tout à coup, la seconde partie de l'histoire arrive et tout bascule ! J'ai eu l'impression d'un électrochoc. Et, ça n'a pas été sans me rappeler les révélations dans Le soleil est pour toi, encore une fois. La vérité fini par éclater, les révélations s'enchaînent, ça fait mal mais bon sang ce que ça fait du bien aussi ! Même si la vérité fait mal, c'est aussi le moment où tous les personnages décident enfin de se parler et de s'écouter. Pour Lennie, la vérité est un peu comme un réveil, douloureux certes, mais surtout qui va lui faire réaliser que la vie continue, qu'il n'y a aucune honte à éprouver encore de l'amour alors qu'on a perdu quelqu'un qu'on aimait tant, que chacun fait son deuil à sa façon ou bien encore qu'on fait tous des erreurs.
Paradoxalement, la mort se transforme en une ode à la vie dans ce roman. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, encore une fois. J'ai ris et pleuré. J'ai été en colère, déçu par moment, n'ai pas compris, puis j'ai compris. J'ai voulu pardonné tous les personnages et les serrer dans mes bras... Si, un jour, je rencontre Jandy Nelson, je me promets de lui demander si je peux lui faire un câlin, pour elle et pour tous les personnages qu'elle a créé jusque là.
Un amour brûlant.
Une perte dévastatrice, Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.
Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie, vient de mourir, comment continuer ?
A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ?
De désirer Toby ? D'être heureuse, sans Bailey ?
Et comment ose-t-elle rire encore ?
Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...
Un hymne à l'amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l'écriture !
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Le ciel est partout est le deuxième roman de Jandy Nelson que je lis et, comme avec Le soleil est pour toi, l'auteure m'a emportée, moi et mon petit cœur, dans cette histoire intense. Je ne m'attarderais pas vraiment sur l'histoire elle-même, d'ailleurs, et vous invite à lire le résumé.
Si je devais résumer en un mot cette histoire, mais aussi la plume de l'auteure, ce serait bien ce mot : intense ! Jandy a une façon d'écrire que je qualifierais presque de provocatrice mais dans le bon sens, s'il y a là une logique. Sa plume est très reconnaissable, elle est direct, aborde des sujets très sérieux tout en s'autorisant de l'humour par moment et, surtout, il y a toujours un côté poétique qui me plait énormément.
Une fois ma lecture commencée, j'ai rapidement décelé beaucoup de similitudes avec Le soleil est pour toi ou, plutôt peut être, des thèmes récurrents. D'abord, l'auteure semble aimer écrire sur les frères et sœurs et les liens extrêmement forts qui peuvent se créer entre eux. Plus largement, la famille prend une place très importante dans ses romans. Tous les personnages sont bien travaillés et intéressants à leur façon. Ce sont également des personnages uniques et qui se cognent à la vie...
Un autre thème que j'aime également beaucoup dans les livres de cette auteure est l'art. La peinture, en particulier, à sa place dans ce livre tout comme elle avait une place dans Le soleil est pour toi. L'écriture est aussi très importante, à la fois toutes les notes semées par Lennie, personnage principal de l'histoire, mais aussi, comme je l'ai dit plus tôt, l'écriture à travers la plume de l'auteure, bien entendu, et ce mélange de langage brutal et sans pudeur et de poésie. Et puis, la musique devient un véritable langage et un moyen de communiquer pour Lennie. J'ai trouvé que c'était magnifique !
Je dois bien avouer que, pendant un moment, je pensais que j'étais en train de passer à côté de ce roman. Si j'ai cru ça, c'est sans doute parce que je me suis sentie déconcertée, voire même totalement paumée, aussi paumée que pouvait l'être Lennie en fait...
"Parfois, il faut tout perdre pour se trouver."
...mais, tout à coup, la seconde partie de l'histoire arrive et tout bascule ! J'ai eu l'impression d'un électrochoc. Et, ça n'a pas été sans me rappeler les révélations dans Le soleil est pour toi, encore une fois. La vérité fini par éclater, les révélations s'enchaînent, ça fait mal mais bon sang ce que ça fait du bien aussi ! Même si la vérité fait mal, c'est aussi le moment où tous les personnages décident enfin de se parler et de s'écouter. Pour Lennie, la vérité est un peu comme un réveil, douloureux certes, mais surtout qui va lui faire réaliser que la vie continue, qu'il n'y a aucune honte à éprouver encore de l'amour alors qu'on a perdu quelqu'un qu'on aimait tant, que chacun fait son deuil à sa façon ou bien encore qu'on fait tous des erreurs.
Paradoxalement, la mort se transforme en une ode à la vie dans ce roman. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, encore une fois. J'ai ris et pleuré. J'ai été en colère, déçu par moment, n'ai pas compris, puis j'ai compris. J'ai voulu pardonné tous les personnages et les serrer dans mes bras... Si, un jour, je rencontre Jandy Nelson, je me promets de lui demander si je peux lui faire un câlin, pour elle et pour tous les personnages qu'elle a créé jusque là.