de Brian K. Vaughan et Fiona Staples
Dans un univers déchiré par la guerre, Alana et Marko, né ennemis, vont s’aimer et donner naissance à une petite fille: un symbole d’espoir. Cette union révèle l’absurdité de ce conflit et si elle est amenée à se savoir elle pourrait convaincre les peuples de déposer les armes. Evidemment, cela ne plaît pas aux gouvernements impliqués et la petite famille doit fuir de nombreuses menaces.
Enfin!! Ce comics est entré dans ma wishlist quand je travaillais à Gibert Jeune (il y a fort, fort longtemps) et j’ai enfin pu mettre la main dessus!
Il est aussi bon que je l’avais espéré: c’est un véritable coup de cœur! L’univers dans lequel se passe cette histoire est délirant! On se balade aux quatre coins de la galaxie et on ne cesse de découvrir des lieux plus étonnants les uns que les autres, des êtres de plus en plus improbables. De planète en planète: les possibilités sont infinies, l’auteur s’est créé un champ d’action sans limites. Pourtant, on sent très bien qu’il maîtrise cette vaste étendue imaginaire et ça met le lecteur en confiance car on ne sait pas ce qui va arriver mais on sait que ça va être déjanté et que ça ne sera pas du grand n’importe quoi.
L’intrigue est simple mais elle n’a pas pris une ride depuis Roméo et Juliette. Personne ne reste de marbre face à un amour impossible. Et ici, le scénario le transforme en véritable aventure! Il faut ajouter que les personnages sont charismatiques et très attachants. Je les adore! Marko et son côté idéaliste, Alana et sa grande gueule, le Chat Mensonge est une super trouvaille et même le Prince Robot IV me fait rire! Car ils sont aussi plein d’humour, ce qui m’a très agréablement surprise.
Les dessins, que ce soit pour les décors ou les protagonistes, sont parfaits pour retranscrire l’atmosphère de l’histoire. On retrouve les traits typiques du comics mais parfois, on se croirait dans un film japonais. D’ailleurs, dans l’ensemble (scénario, rythme, dessins), cette série me fait penser à l’oeuvre de Watanabe Shinichiro (Samourai Champloo, Cowboy Beebop): le mariage de la science-fiction et des références traditionnelles, de l’ultra-violence mêlée d’humour et d’ironie, ce décalage savamment pensé.
Un énorme coup de cœur, je le répète, dont il me tarde de lire la suite!! En attendant, je compte ces lectures pour le challenge emprunts de livres 2016 car je les ai pris à la bibli où je fais mon stage!
Marion