Après un numéro Rebirth qui ressemblait plus à un cahier des charges qu'à une nouvelle histoire, The Flash peut enfin commencer. Que nous réservent Joshua Williamson et Carmine Di Giandomenico ?
Ce numéro démarre bizarrement, avec un rappel des origines de Barry Allen. Si le numéro Rebirth devait servir d'introduction, pourquoi ne pas passer directement aux choses sérieuses ici ? Bon, ça ne dure que 3 pages, mais j'aime bien râler. Williamson commence ensuite à raconter son histoire, en développant notamment bien la partie sur Barry Allen, le scientifique. Il met en place les dynamiques du personnage, avec August, l'inspecteur avec qui il travaille, ainsi que la famille West, Iris et Wally (l'autre Wally).
Tout l'épisode est centré autour d'une préoccupation de Flash: il ne peut s'empêcher de s'en vouloir de ne pas être assez rapide pour résoudre tous les problèmes. Comme sur les précédents runs, les pouvoirs de Barry Allen, ainsi que la force véloce, sont au centre de l'histoire. Elle prend une direction distincte de ce qui avait été dit dans Rebirth, Joshua Willamson ayant donc décidé de raconter quelque chose de différent.
Malgré ce problème de redite, et une thématique pas forcément originale, ce numéro s'en sort bien grâce à la narration de Williamson et aux dessins de Carmine Di Giandomenico, superbes. Son découpage est assez malin, jonglant bien entre les scènes, ce qui offre une lecture très agréable. On l'avait vu avec Quicksilver, le dessinateur italien maîtrise bien les effets de vitesse et c'est un régal pour les yeux sur Flash. Notamment sur la fin de l'épisode, avec la grosse révélation qui est faite.
The Flash #1
DC Comics * Par Joshua Williamson & Carmine Di Giandomenico * $2.99
Ce premier numéro de The Flash confirme bien qu'il est encore difficile de voir où les auteurs vont nous emmener. L'équipe créative est talentueuse et le numéro se lit bien, mais l'histoire est pour l'instant confuse; les pistes données dans le numéro Rebirth sont abandonnées, et les thèmes abordés sont différents de ceux attendus. Mais c'est peut-être un moyen de rendre le rythme bimensuel plus agréable à suivre. Allez, je continuerai la lecture!