Critiques rapides de séries que nous lisons régulièrement. Aujourd'hui, on focalise sur Image Comics avec trois séries : Invisible Republic, et Nowhere Men.

Invisible Republic #10

Image Comics * Par Gabriel Hardman & Corinna Bechko * $2.99
Dernier épisode du deuxième arc de Invisible Republic, et la série continue d'être dans le haut du panier chez Image Comics. Parfois assez compliquée à suivre, notamment à cause de son rythme de parution pas toujours régulier, elle est tellement riche et intelligente que ça en vaut la peine. Niveau histoire, Maia fait le point sur la révolution, et commence à perdre confiance en cette dernière, lorsqu'un gros événement arrive. Fin d'arc oblige, la suite devrait être très influencée par ceci. Pour Babb, les choses ne vont pas très bien, les infos qu'il détient sont très problématiques pour le pouvoir en place, et ça lui retombe forcement dessus. Gabriel Hardman et Corinna Bechko continuent d'écrire une superbe histoire, où tout est imbriqué, où le rythme est maîtrisé, et où les dessins de Gabriel Hardman colorisés par Jordan Boyd sont magnifiques.

Nowhere Men #10

Image Comics * Par Eric Stephenson & Dave Taylor * $2.99
Nowhere Men est assez compliquée à suivre comme série. Depuis son retour il y a quelques mois, l'action a beaucoup baissé en intensité pour laisser place aux conséquences du premier arc. Résultat, Eric Stephenson passe beaucoup de temps à parler des retomber, et moins à faire avancer l'histoire. Heureusement, certains passages, comme ceux sur Monica Strange, dessinés par Emi Lenox, sont plutôt sympa. Néanmoins, par petites touches, Stephenson met en place son histoire, rappelant certains des anciens personnages, en utilise d'autres de façon intelligente. Il a un très grand casting, et essaie de l'exploiter au mieux. Le premier arc se lisait très bien en une seule fois, et c'est encore le cas pour celui-ci.

Cry Havoc #6

Image Comics * Par Simon Spurrier & Ryan Kelly * $3.99
Fin du premier arc de Cry Havoc, qui ne m'a pas entièrement convaincu. Tout va très vite, ça a l'air un peu facile, et on ne voit pas trop où ça peut aller. Le final montre une confrontation entre la science et la magie, mais Simon Spurrier va plus loin dans son analyse, en mettant en avant la volonté des deux camps de vouloir diriger.
La fin est pleine d'espoirs et assez juste dans son traitement. Elle donne même envie d'en voir plus tellement elle est ouverte. Spurrier finit d'ailleurs avec la phrase "Le début". Je ne sais pas si c'est prévu, mais cette conclusion, si elle n'est pas parfaite, clôt bien l'histoire (et la série ?).