Salut à tous !
Je n’ai vraiment pas vu le mois de Juin passer et j’aurais voulu qu’il soit plus long pour profiter des enfants plus longtemps. En tout cas, c’est un sacré bilan que j’ai là avec pas moins de 12 films !
On y va ?
Comme à chaque week-end BD, j’ai eu l’occasion ce mois-ci de lire Daytripper de Fabio Moon. Une bd déroutante qui parle de la mort à tout âge pour un même personnage. Les planches ne m’ont pas plus plus que cela mais l’histoire était originale. Grâce au club de lecture d’Emma Watson, j’ai pu lire Persepolis de Marjane Satrapi dont j’avais vu l’adaptation au lycée. J’ai un peu moins aimé la bd même si l’humour satyrique me plaît énormément. C’est une bd un peu cartoon en noir et blanc sur la vie de l’auteur. Elle parle surtout de politique et notamment de la dictature à Téhéran avant le régime islamique. Je vous en parle plus en détails dans une vidéo qui est sortie sur la chaîne.
J’ai enfin terminé Un Monde sans Fin de Ken Follett. J’aurais mis six mois pour cet énorme roman et j’ai beaucoup aimé. L’écriture est parfaite et c’est intéressant de suivre des personnages sur quarante ans. Par contre, je n’en relirais pas de sitôt vu que cela fait plus de 1300 pages ! Si vous voulez en savoir plus sur le roman je vous invite à aller voir les update lectures que j’ai fait sur la chaîne. En Juin, c’est Amélie Nothomb que j’ai voulu plus approfondir avec deux nouveaux romans : Péplum et Robert des Noms propres. Le premier a été difficile car c’était un long dialogue où Nothomb est enlevé par un physicien du futur qui a détruit Pompéi. Complètement barré comme scénario. Le second était superbe avec l’histoire d’une orpheline élevée par sa tante. Elle a un nom original et va donc avoir une vie hors du commun. J’ai adoré !
J’ai lu Les Heures de Michael Cunningham et, même si la lecture fut longue, j’ai beaucoup aimé. Il y a un retournement de situation à la fin qui m’a bluffé. On suit l’histoire de trois femmes à différentes époques. Virginia Woolf au 19e siècle qui est malheureuse car elle fait une dépression. Laura qui est mère au foyer dans les années 50 aux Etats-Unis et Clarissa qui est à New York de nos jours. Elles sont toutes assez déprimées de leur vie et cherchent à en faire quelque chose. Mais il y a ce retournement à la fin qui m’a beaucoup plus. J’ai lu Room d’Emma Donoghue et j’ai adoré ce roman. L’histoire de Jack, cinq ans, qui vit avec sa maman dans une pièce où il y a le lit, la cuisine, la salle de bain et le salon dans un même endroit. On comprend assez vite de ce qu’il en retourne. J’ai vraiment beaucoup aimé et s’il y a un livre dans ce bilan que je vous conseille, c’est celui-là. J’ai terminé le mois avec La fille du train de Paula Hawkins que j’ai aimé également. Pas mal de lectures appréciées ce mois-ci et c’est plutôt cool ! C’est l’histoire de Rachel, divorcée, sans emploi et alcoolique qui va se retrouver du jour au lendemain dans une enquête sordide. Je ne vous en dis pas plus !
On passe aux films maintenant, accrochez-vous ! Je vous invite à aller voir mes articles sur Love, Rosie et The Deep Blue Sea.
Carol : Sorti en 2015 avec Cate Blanchett et Rooney Mara. Dans le New York des années 1950, Therese, jeune employée d’un grand magasin de Manhattan, fait la connaissance d’une cliente distinguée, Carol, femme séduisante, prisonnière d’un mariage peu heureux. À l’étincelle de la première rencontre succède rapidement un sentiment plus profond. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de film. Je voulais le voir car Cate Blanchett y figurait. Cela se passe durant Noël alors j’aurais du le voir à ce moment-là mais bon, tant pis ! Les actrices jouent très bien et l’histoire est touchante. J’adore les années 50 aux US et les costumes sont splendides. Le film est tiré d’un roman sorti en 1952 et nul doute que je le lirais ! Je trouve cela impressionnant de traiter un tel sujet dans une Amérique puritaine, surtout à l’époque ! Le roman est légèrement autobiographique et cela me donne encore plus envie de le lire. 7/10
Clochette et la Fée Pirate : Sorti en 2014. Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner, d’emmener avec elle un peu du précieux trésor et de se lier avec la bande de pirates qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses amies les fées, c’est le début d’une nouvelle grande aventure où tous leurs pouvoirs vont se retrouver chamboulés sous l’effet d’une certaine poudre bleue. Je n’ai jamais regardé un film de la licence Clochette mais celui-ci, je ne pouvais pas passer à côté, il y a une fée pirate dedans ! J’aime l’idée de remonter en arrière sur l’histoire originel de certains personnages. Après tout, on ne connait rien ou peu de choses de Clochette. Une histoire mignonne, bien faite avec des personnages attachants. 7/10
Ratatouille : Sorti en 2007. Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l’opposition de sa famille, ni le fait d’être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine… et le fait d’habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l’occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s’aventurer dans cet univers interdit. C’est toujours un réel plaisir de revoir ce Pixar, même quasiment dix ans après ( pan dans tes dents ). Pour l’anecdote, Rémy à 160 contrôles d’animation différents uniquement pour le visage. Chose qu’on ne peut capter en français, en VO, les personnages ont pour la plupart un accent français, ce qui doit être assez drôle. Les équipes ont mangé dans les plus grands restaurants parisiens et je pense que ce n’était pas la chose la plus dur à faire…Certains ont même suivi des cours de cuisine. Chez Disney, on fait les choses à fond ! Les plats ont été crées et pris en photo pour ensuite passez sur ordinateur. Plusieurs costumes ont été nécessaire pour le dessin animé et Michael Giacchino est à la musique. Je vous laisse apprécier ici. Certains produits et éléments du décor sont des clins d’oeil à l’équipe. 8/10
Alice de l’autre côté du miroir : Sorti en 2016 avec Johnny Depp, Mia Wasikowska et Helena Bonham Carter. Les nouvelles aventures d’Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maître du Temps. J’ai préféré le premier mais j’ai adoré les costumes et les décors de celui-ci. On en prend plein les yeux. J’ai aimé en apprendre plus sur la jeunesse de chaque personnage même si les blagues étaient bien lourdes. Le Maître du Temps est très bien et ses acolytes robots si mignons ! L’adaptation n’est pas fidèle au roman car Burton avait déjà inventé sa propre suite d’Alice. Il fallait que je voie ce film car c’était le dernier d’Alan Rickman…Beaucoup d’acteurs se sont retrouvés sur le tournage et cela devait être bien sympathique ! A nouveau Danny Elfman nous offre une superbe bande-son. 8/10
The Lobster : Sorti en 2015 avec Colin Farrell. Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires. Comme Carol, j’ai voulu voir ce film car Colin Farrell était dedans. Le scénario est complètement ouf mais cela m’a plus. C’était bizarre, inattendu et intéressant du coup. On a envie de savoir jusqu’où le personnage principal va aller. C’était dérangeant. Cela reste romantique et humain tout en apportant un côté glauque à cette situation comme si être célibataire était mal vu. La lumière naturelle est omniprésente et les acteurs ne sont pas maquillés. CLAP CLAP ! Colin Farrell est resté sur le tournage du début à la fin et est méconnaissable. Il porte une moustache, des lunettes et un ventre bedonnant. On sait peu de choses sur les personnages et absolument rien de leur passé. On dirait qu’ils sont là par hasard. Il a remporté le Prix du Jury au Festival de Cannes. 6/10
L’homme irrationnel : Sorti en 2015 avec Joaquin Phoenix et Emma Stone, réalisé par Woody Allen. Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris – militantisme politique ou enseignement – n’a servi à rien. Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Depuis une dizaine d’années maintenant, j’aime chaque Woody Allen et celui-ci n’échappe pas à la règle. Il donne une ambiance particulière à chacun de ses films. Ici, c’est le soleil américain avec du jazz dans les oreilles. L’histoire de deux liaisons par un prof pas très intéressant mais avec beaucoup de charme. Ce que j’aime chez Allen, c’est le basculement dans chacun de ses films. Les acteurs sont géniaux évidemment et le couple Phoenix-Stone marche à merveille. Le réalisateur revient à un film philosophique et un thriller, qu’on avait pu voir dans Match Point avec Scarlett Johansson et Jude Law. La BO jazzy est juste superbe et je vous invite à l’écouter là. Joaquin Phoenix se retrouve à nouveau dans un personnage dépressif, on dirait que cela lui colle à la peau mais en même temps, il joue à la perfection. 8/10
Vidocq : Sorti en 2000 avec Gérard Depardieu et Guillaume Canet. A Paris, à l’aube de la Révolution de juillet 1830, Etienne Boisset, jeune journaliste et biographe autoproclamé d’Eugène-François Vidocq, débarque de son village de province pour démasquer l’assassin de son maître à penser et reprendre sa dernière enquête laissée inachevée. Vous devez vous dire : » Mon dieu, Julia nous sort un film français ? « . Et ouais, cela arrive contrainte et forcée. Vidocq est un détective ayant vraiment existé. J’avoue m’être fait avoir jusqu’au bout quand à connaître le meurtrier derrière le masque. Mais franchement, c’est mal tourné, surjoué, plein de fonds verts et dérangeant. Glauque. Nul. Pas drôle. Pauvre Canet qui signe là un mauvais film. J’aime bien Depardieu et peu importe les films qu’il fait, il sera toujours bon. Pitof dit s’être inspiré du jeu Tomb Raider pour le film. QUOI ?! Et bah on en est bien loin. C’est très mal filmé et ils appellent ça » prouesses technologiques « . On est trop chauvins, je vous le dis. Après, c’est le premier film tourné numériquement. Ceci explique cela. 2/10
Le monde de Dory : Sorti en 2016 avec Franck Dubosc et Mathilde Seigner. Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique, retrouve ses amis Nemo et Marin. Tous trois se lancent à la recherche du passé de Dory. Pourra-t-elle retrouver ses souvenirs ? Qui sont ses parents ? Et où a-t-elle bien pu apprendre à parler la langue des baleines ? Pixar est sans doute le studio d’animation que j’adule le plus avec Ghibli. J’en ai pris plein les yeux en voyant le film d’animation même si j’ai préféré Le monde de Nemo. Le court métrage du début est cute au possible. Ensuite, l’histoire de Dory est un peu trop longue et beaucoup moins drôle que le premier opus. L’arrivée des nouveaux personnages est chouette et mention spéciale pour Destinée que j’ai adoré ! La prouesse technologique rend les fonds marins superbes ! La musique est top et on en ressort enchanté. Il aura fallu attendre 13 ans pour cette suite mais cela en valait la peine. Le personnage Dory est le plus apprécié de tous les Disney et Pixar avec 25 millions de fans sur le net. Le documentaire choc Blackfish ( si vous ne l’avez pas vu, vous le devez ) a eu une influence sur le dessin animé. En effet, plutôt que de mettre l’aventure en parc aquatique comme c’était prévu, on se retrouve dans un institut biologique. Et en VF, c’est Claire Chazal qui en fait les annonces…Horrible. En apprendre plus sur le passé de Dory est vraiment touchant. 8/10
Room : Sorti en 2015. Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. J’ai vu le film juste après ma lecture et je dois dire que j’ai apprécié. Il est assez fidèle au roman et je comprends les changements opérés. Les acteurs sont géniaux surtout le petit Jack et la maman, qui a eu un prix d’ailleurs pour ce film. Brie Larson y est incroyable. Elle a suivi un régime stricte et un enfermement pour les besoins du film. Elle n’est ni maquillée et n’a pas voulu se laver le visage durant le tournage. 8/10