Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie " simple et tranquille " de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire? L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers " assommoirs " - un accident de travail, l'alcool, les " autres ", la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir, cette " passion de Gervaise ", cet étonnant chef-d'oeuvre, avec des yeux neufs.
Dans ce septième tome, Zola va se concentrer sur le personnage de Gervaise et ce n'est pas vraiment joli à lire.
On va suivre la vie de Gervaise après qu'elle se soit séparée de Lantier et se soit mariée avec Coupeau. Au départ, c'est un couple très travailleur, heureux jusqu'au malheureux accident de Coupeau, qui se retrouver " aliter ". Gervaise va donc devoir s'occuper des finances de la famille toute seule, mais finalement, elle va se laisser aller comme son mari et va succomber à l'alcool.
On va donc se retrouver dans le Paris des ouvriers et dans un lieu qui est très fréquenté : L'Assommoir. Il s'agit d'un débit de boissons dans lequel la plupart des personnages va connaître un déchéance. Malheureusement, les personnages ne sont pas attachants, il y a simplement Gervaise pour qui j'ai eu un peu de peine mais cela s'arrête là.
En bref, j'ai toujours le style de Zola qui me transporte dans Paris et qui fait de ce livre un bon livre.
Emile Zola / Folio / Classique / 2006 / 576 pages.