Parution : 05/2016
Résumé
Ambrine offre une assiette de poulpes à un jeune mendiant et ce dernier se plaint de leur texture. Elle lui raconte alors que, selon la légende, les océans regorgeaient jadis de poissons mais qu’une malédiction a causé leur disparition, obligeant la ville portuaire à ne se nourrir que de ces animaux caoutchouteux. Ambrine assiste alors à une course-poursuite entre deux pirates et deux gros bras : les pirates viennent de voler une carte au trésor ! Ambrine part à leurs trousses et découvre que ces pirates, avec le reste de leur équipage, se lancent dans une chasse au trésor et naviguent sur la Belle Poulpe, un navire mythique appartenant jadis à Barbe d’Or… mais qui ne fait plus peur à personne depuis que son fils a repris le flambeau de son défunt père. Ambrine va alors manigancer pour intégrer l’équipage… et pourquoi pas prendre le commandement du navire.
Notre avis
Vous prenez une bonne dose de L’Île au Trésor, vous parsemez par-dessus du Pirates des Caraïbes, un soupçon de Petite Sirène, vous mélangez bien en rajoutant plusieurs cuillères de parodies, calembours et autres jeux de mots. Et voilà la recette de ce premier album totalement déjanté. Katia Even se lâche sur ce scénario et accumule les références diverses, les dialogues savoureux de personnages stupides, les situations incongrues et anachroniques. Peut-être même un peu trop car on peut perdre parfois le fil de l’histoire et passer à côté de la trame principale, notamment dans la première moitié de l’album. La fin est plus sage et permet au lecteur de reprendre plus sereinement sa lecture et de mieux intégrer l’intrigue générale. Une relecture ne serait d’ailleurs pas un luxe pour apprécier tout l’humour présent sur chacune des pages, si ce n’est même des cases ! Au graphisme, les deux Italiennes, Licinia Tozzi, au dessin, et Francesca Pesci, à la couleur, s’accordent bien et s’adaptent parfaitement à cette narration au rythme dynamique regorgeant de détails cachés.
En deux mots
Vous pouvez embarquer à bord de la Belle Poulpe, ça risque juste de beaucoup remuer !
Anthony Roux
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