Bilan du mois de Juin 2016.

Par Lespagesquichuchotent

Aujourd’hui sonne le glas du Bilan de ce mois écoulé. Etant donné que ma panne de lecture a duré pas mal de temps, ma fréquence de lecture s’en est trouvée diminuée. Malgré tout, je sens que mon envie de lire revient et je dois avouer que cela fait du bien ! Je cumule donc trois livres lus ce mois-ci, presque quatre étant donné qu’on est début du mois et que je finis ce soir E16 de Ravenna Waress. M’enfin c’est un peu tricher quand même o/ ! J’ai décidé vous mettre le résumé de chacun de ces livres avec le lien de la chronique correspondante. Je n’ai cependant pas encore écris celle d’E16 qui ne devrait pas tarder. Les prix indiqués sont ceux pratiqués par les éditeurs des livres, vous pouvez cependant les trouver moins chers sur certains sites.

  • Ma Terre Empoisonnée  (Editions Stock, 19 € 50, 304 pages)

Résumé : Tran To Nga raconte ici son étonnant destin franco-vietnamien, une vie de combats et d’utopies. Issue d’une famille d’intellectuels, elle grandit au temps de l’Indochine française et vit au plus près la lutte pour l’indépendance.Après de brillantes études à Saigon puis à Hanoi, elle s’engage dans le mouvement de libération du Sud-Vietnam contre la présence américaine. Dans les années 1960, alors que la violence fait rage, elle s’active au coeur de la jungle, dans les camps de maquisards. Son destin bascule quand les avions de l’US Army larguent d’énormes quantités de désherbant sur ces forêts. Ce produit, surnommé « agent orange », a des effets dévastateurs : les arbres meurent, les sols sont pollués, des centaines de milliers de personnes contaminées. Nga, elle-même atteinte par
ces nuages toxiques, découvrira, des années plus tard, les ravages qu’ils peuvent provoquer.
Aujourd’hui, elle vient en aide aux victimes oubliées de l’agent orange et poursuit devant la justice française vingt-six sociétés américaines de pétrochimie l’ayant fabriqué.
Dans ce livre, écrit avec Philippe Broussard, l’auteur retrace le parcours qui l’a conduite également à connaître la clandestinité, la torture et la prison. Son récit de la guerre du Vietnam et de ses conséquences offre une vision inédite du conflit, dénuée de haine, touchante d’humanité, d’amour maternel et de courage.

Avis en quelques mots :  Ce livre est vraiment une belle découverte ! Même si le style de l’auteur est assez simple, il a comme point positif de facilement nous immerger dans le récit. J’ai été impressionnée par la personne de Tran To Nga, héroïne intemporelle qui restera dans ma mémoire. J’espère un jour, comme elle, pouvoir défendre la cause d’êtres victimes d’injustice.

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  • Je voulais juste vivre (Editions Kero, 19 € 90, 304 pages)

Résumé : Yeonmi a 13 ans, sa courte vie est déjà marquée par le désespoir. Elle n’a qu’une solution : fuir son pays, la Corée du Nord. Elle ne se doute pas que le chemin vers la liberté va l’entraîner en enfer… Après des années de privations et de harcèlement, par une nuit glaciale, Yeonmi, 13 ans, et sa mère, réussissent à traverser le fleuve Yalu qui marque la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Elles laissent derrière elles leur pays natal et ses horreurs : la faim, la délation constante et surtout une répression impitoyable et le risque permanent d’être exécutées pour la moindre infraction. Mais leur joie n’est que de courte durée. Rien ne les a préparées à ce qui les attend entre les mains des passeurs. Après plusieurs années d’épreuves inhumaines et un périple à travers la Chine et la Mongolie, Yeonmi atteint finalement la Corée du Sud. À 22 ans, Yeonmi est désormais une combattante : c’est l’une des plus influentes dissidentes nord-coréennes et une activiste reconnue des droits de l’homme.« L’une des histoires les plus déchirantes, et des plus inspirantes, que j’ai jamais lues. On ne peut plus l’oublier. »

Avis en quelques mots :  Je dirais que j’ai beaucoup apprécié ce témoignage poignant. Une histoire bouleversante, un parcours hors du commun additionné d’un courage sans limite m’aura pleinement convaincue.

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  • Le dernier qui s’en va éteint la lumière (Editions Fayard, 19 €, 288 pages)

Résumé :  Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l’extinction. À cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse.

Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu’ici suggèrent malheureusement que notre espèce n’est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d’entre nous est mortel l’a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d’années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger. Le dernier qui s’en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l’extinction. Avis en quelques mots :  Je n’ai pour ainsi dire pas aimé ma lecture. C’est bien dommage car l’auteur m’avait déjà dans son camp avant que je me mette à parcourir les pages de son essai. Des idées intéressantes mais parfois fouillies ou mal exploitées.  Chronique du blog : clique ici ! PS : Je tiens à remercier les personnes m’ayant donné des conseils pour améliorer le rendu de mon Bilan Mensuel.