Chronique « Nailbiter, tome 1 »

Scénario de Joshua Williamson, dessin de Mike Henderson,

Public conseillé : Adultes / grands adolescents

Style : Thriller-Policier,
Paru aux éditions Glénat, le 29 juin 2016, 15.95 euros,
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L’Histoire

Trois ans après avoir arrêté le serial killer Edward « Nailbiter » Warren, l’agent Carroll du FBI, se retrouve à Buckaroo en Oregon. Il n’a pas encaissé que Nailbiter ait été acquitté, lui qui a tué tant de personnes et lui ait filé entre les mains.
A San Antonio, Finch, ami de Carroll, est sur le point de mettre fin à sa vie ! Sauvé in extremis par un appel de ce dernier, le voilà parti pour cette étrange ville. Buckaroo, la ville natale du meurtrier, est aussi celle qui a connu le plus de “serial killers”. Carroll est sur place pour comprendre comment une ville aussi insignifiante ait pu engendrer autant de monstres ?
Il vient de découvrir le secret de ces « Bouchers » et a besoin de Finch, la seule personne en qui il ait confiance.
Quand celui-ci arrive, l’agent est introuvable. Les gens qu’il croise sont tous étranges et semblent être les descendants de l’un ou l’autre de ces meurtriers…
Suite à une altercation il fait la connaissance de l’inspecteur Crane, une jeune femme qui a grandit dans cette ville. Elle était la petite amie de Nailbiter et se propose de l’aider à retrouver son ami…

Ce que j’en pense

Je suis pas une spécialiste du comics. J’en lis depuis peu et j’ai des goûts particuliers. Cette bande dessinée, je l’ai lu comme si je regardais un film, genre “Seven” ou “Silence des agneaux” et j’y ai pris un réel plaisir !
Déjà, il faut que le dessin m’accroche, car sinon j’y arrive pas !
Ici, il y a tout ce que j’aime. La couverture est un vrai régal, sanglante et douce au touché ! Le dessin est beau, le découpage efficace et l’histoire et gore à souhait.

Nailbiter est un beau jeune homme blond, il a un air tout ce qu’il a de plus angélique. Mais quand il tue c’est vraiment un monstre. Chacun des “serial killers” présents dans ce premier tome ont des pulsions d’une étonnante violence. Ils ont aussi des raisons de tuer… qui sont des plus étranges…
Entre celui qui brûle des bibliothèques à cause de ses problèmes de lecture dans son enfance, le jeune noir de bonne famille, doué pour les arts, qui fait de ses meurtres des œuvres d’art…et notre croqueur d’ongles !

Déjanté, sombre, sanglant et effrayant, j’attends la suite avec angoisse, gourmandise et empressement…