Présentation de l'éditeur :Londres, 1855.
La guerre de Crimée fait rage. L’incompétence de l’état major britannique provoque la chute du gouvernement en place. L’empire vacille.
C’est dans ce contexte troublé que le sulfureux opiomane Thomas de Quincey et son «équipe» (sa fille et leurs deux acolytes de Scotland Yard) affrontent un tueur d’un genre bien particulier. Ses victimes, toutes des membres de l’aristocratie, sont autant de jalons vers un objectif ultime : l’assassinat de la reine Victoria elle-même.
Alors que de Quincey et sa fille se démènent pour protéger la reine, ils mettent au jour les secrets tragiques du passé d’un homme rongé par sa soif de vengeance.
Inspiré de faits réels, ce nouveau roman de David Morrell conjugue avec talent l’Histoire et la fiction, et fait revivre un épisode sanglant de l’Angleterre victorienne.
C'est avec beaucoup de talent et une documentation solide que David Morrell remonte le temps jusqu'à l'époque victorienne. Nous sommes en 1855, à Londres. La reine Victoria règne difficilement dans un contexte politique qui l'est tout autant. En effet, la guerre de Crimée fait rage, les anglais se battent avec les français et les ottomans contre les russes qui veulent s'étendre encore plus. Le gouvernement britannique bat de l'aile et des meurtres sont commis d'où le nom du mouvement Young England ressort.
Qui commet ces crimes horribles ? Qui en veut à la vie de la Reine Victoria et pourquoi ? Pour répondre à ces questions, le grand écrivain Thomas de Quincey surgit avec sa fille ... et son opium thérapeutique, enfin au début, pour enquêter. Lui et sa fille Emily sont d'ailleurs des personnages haut en couleur !
Les notes d'Emily complètent le roman et accentuent l'ambiance de l'époque. Avec tous ces personnages qui ont réellement existé, on ne sait plus discerner le vrai du faux. La Reine et l'assassin est un thriller victorien qui flirte de très près avec le roman historique. L'enquête est intéressante mais, surtout, le décor et l'univers transcrits par l'auteur nous envahissent et l'on regrette alors que le roman ait une fin ...