Nom du manga : Pandemonium.
Nom de(s) (l’)auteur(s) : Sho Shibamoto.
Éditeur : Latitudes.
Livres déjà parus : 2 tomes.
Note :
Le Pandémonium, dans la littérature classique n’est autre que la capitale des enfers, là où Satan en personne convoque ses démons… C’est ainsi qu’est perçu « le village des difformes », là où « ceux qui hantent le ciel » vivent loin des gens superstitieux et craintifs de leurs pouvoirs incroyables pouvant faire tomber la foudre et ramener les morts.
Zipher vient de perdre sa bien-aimée, touchée justement par la foudre, il entreprend alors un long et dangereux périple vers cette cité que tout le monde redoute afin de demander l’aide de ses habitants pour lui rendre la vie. Mais une fois sur place il se rend compte que les choses sont bien différentes de ce à quoi il s’attendait…mais pour autant sa détermination ne diminue pas, et il ne compte pas quitter ce village étrange avant d’avoir obtenu ce qu’il souhaite !
J’ai été attiré par Pandemonium de par son titre et sa couverture. J’ai ensuite lu le résumé et ouvert l’ouvrage entre mes mains, c’est ainsi que le monde imaginé par Sho Shibamoto s’est ouvert à moi. Dès les premières pages, un monde à la fois obscur et onirique se dessine, et une ambiance particulière s’installe pour ne plus nous quitter. Cette dernière m’a d’ailleurs étrangement rappelé le style de Tim Burton.
Les seules couleurs présentes dans ce manga sont le noir, l’ocre et ses nuances ; couleurs qui semblent un peu plus mystifier l’ambiance étrange déjà installée.
De par son ambiance décrite précédemment et ses personnages pour certains torturés, je dirais sans hésiter que Pandemonium n’est pas un manga qui peut être lu à tout âge. J’ai trouvé cependant le dessin vraiment sympa et l’histoire originale ! Je pense donc emprunter le tome 2 à la bibliothèque dès que possible.
Un manga incontournable pour les fans de l’univers de Tim Burton. L’histoire est sympa et même si la bestialité des personnages met en place une distance émotionnelle, on en vient doucement à leur espérer une fin heureuse. Enfin, la lecture de gauche à droite rassurera les personnes fâchées avec les mangas traditionnels.