Nom du livre : Orgueil et préjugés.
Nom de l’auteur : Jane Austen.
Éditeur : Le Livre de Poche.
Livres déjà parus : 1.
Nombre de pages : 501.
Note :
Quelques mots sur l’auteur : Jane Austen est une femme de lettres anglaise. Elle fait partie d’une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen (née Leigh), compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh, qui fut lord-maire sous le règne de la reine Elisabeth. Après une éducation brève, qu’elle complète grâce à la bibliothèque paternelle et aux conversations familiales, Jane commence à écrire. Elle va travailler avec acharnement, malgré une relation amoureuse douloureuse, la mort de son père et la maladie, dont elle va mourir à quarante-deux ans.
Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans achevés de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d’un mariage : l’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ?
Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l’épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu’il n’y a en fait qu’un héros qui est l’héroïne, et que c’est par elle, en elle et pour elle que tout se passe.
Je m’y suis enfin mis ! Alors que j’avais déjà vu le film Orgueil et préjugés réalisé par Joe Wright, il me tardait de lire l’oeuvre originale écrite par Jane Austen. Je n’ai pas eu de coup de coeur, mais je pense pouvoir dire qu’il est mon classique préféré ; en effet, j’ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture.
Que dire du style si particulier de Jane Austen, sinon qu’il est génial ! Tout est dit en finesse, les phrases semblent nous glisser sous les yeux si bien qu’on ne se rend même pas compte des chapitres qui défilent. La force de Jane Austen se situe bien évidemment dans son humour qu’elle distille au fil des lignes en dépeignant bon nombre de personnages aux personnalités étranges et loufoques.
J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Elisabeth auquel j’ai pu par moments m’identifier sans mal : libre penseuse et ne semblant pas s’insérer dans le moule de la société aussi facilement que ses soeurs. Elisabeth ressemble à son père ; rêveuse et à la recherche de son alter ego au masculin, cette dernière ne se laisse pas intimider par les pressions sociales. D’autant plus que pour l’époque, cette dernière choque par son amusante répartie. Darcy est aussi un sacré énergumène et même s’il donne une drôle image de lui dès le départ, il m’a directement plu. J’ai senti que cet orgueil en apparence mal placé était surtout une façade cachant sa véritable personnalité. Néanmoins, la relation entre les deux n’est pas gagnée d’avance et pour qu’un amour soit possible, ce dernier devra passer au travers du filtre de l’orgueil et des préjugés de chacun des deux.
L’histoire en soi même n’est pas forcément très originale, mais la manière dont est dépeinte la société de l’époque (à la fois avec satire et réalisme) est réellement intéressante.
Je peux donc vous conseiller cette lecture sans problème, même à ceux qui sont fâchés avec les classiques. Le style est accessible même s’il faudra quelques minutes aux plus réticents pour se faire au vocabulaire. Cela ne sera ensuite que du bonheur !