Titre : Les arbres voyagent la nuit
Auteur : Aude Le Corff
Editeur : Stock
Date de parution : 2013 et 2015 en poche chez Pocket
Premier roman
Quatre personnages : un vieil homme, Anatole, professeur de français à la retraite, Pierre le mari, Manon, la fille, et Sophie la sœur. De qui ? D’Anaïs qui a disparu depuis quatre mois sans laisser de nouvelles.
Un road movie plaisant, qui se lit très facilement mais…
Pourquoi l’avoir choisir ? Pour le titre. Je ne connaissais rien de l’histoire lorsque je l’ai ouvert, mais j’attendais de ce roman un peu de poésie avec un petit côté décalé… Déception.
L’écriture est scolaire, point de poésie, nul décollage, un style trop terre à terre avec beaucoup trop d’explications, de démonstrations et de clichés. L’auteure ne suggère pas, elle appuie sur tout, ça manque vraiment de finesse. Bon, d’accord, j’exagère. Il y a de bons passages et notamment j’ai aimé le premier chapitre. Mais d’autres passages m’ont tellement assommée que je n’ai retenu qu’eux !
Les moments qui sauvent le roman, à mes yeux, sont ceux qui mêlent et entremêlent les passages du Petit prince avec l’histoire de Manon, cette petite fille abandonnée par une mère, partie vivre une passion amoureuse loin de sa famille, et un père qui noie son chagrin dans les bières, avachi sur son canapé. Les citations littéraires qui émaillent le texte viennent à propos servir l’histoire et le nourrissent agréablement.
Et puis cette fin bonbon rose, qui finit tellement bien, trop bien ! Ca m’a achevée ! Ce n’était pas un livre pour moi. Comme quoi, il ne faut pas se fier à un titre ! Ceci dit, je lirais volontiers L’importun qui a été largement encensé… le second roman d’Aude Le Corff.
Ceci n’est que mon avis, beaucoup de blogueuses l’ont apprécié : Noukette, Blablablamia, Delphine et bien d’autres… Et puis on sait bien que j’ai un cœur de pierre !!! Et que j’aime les histoires qui finissent mal… et qui me résistent un peu…