[Geekeries #1] ZrT TrackMania Cup #4

billeterieBien le bonjour mes chers petits rosiers,

Édit : Avant toute chose, je tiens à préciser que cet article risque d’être un peu décousu, j’essaye autant que possible de rendre la lecture accessible à n’importe qui, donc j’évite les termes trop clairement geek. Ce n’est pas facile de commencer une nouvelle catégorie avec un évent comme la ZrT Trackmania cup, du coup, j’essaie de vous expliquer mon expérience gaming avant de passer sur le vif du sujet. 

Aujourd’hui, nous allons inaugurer une nouvelle catégorie d’articles sur le blog, aujourd’hui, nous allons parler gaming. Parce que oui, je ne l’ai jamais caché, je suis un peu geek sur les bords. Je regrette un peu les clichés sur les geeks qui circulent un peu partout, qui font que les gens vous regardent bizarrement quand vous parlez de votre passion ou juste goût pour les jeux vidéos. Pourtant, autant qu’un bon roman, où qu’une séance stylo à la main pour coucher sur le papier ce qui peut me passer par la tête, je ne peux envisager ma vie sans me perdre corps et âme dans l’univers d’un jeu.

J’ai commencé à cinq ans avec Pokémon et je n’ai pas arrêté depuis (doc bien sûr que j’ai téléchargé Pokémon Go, quelle question). Donc, vous l’aurez compris, je suis plutôt jeux consoles quelle soit portable ou non, mais je ne crache pas sur un jeu ordi de temps à autre. 

Si je devais être totalement honnête, c’est mon cher et tendre qui m’a vraiment remis le nez dedans, il collectionne les consoles, joue des heures durant, suit de nombreux streamers (le terme scientifique désignant ces personnes qui se filment en train de jouer). J’ai fini par apprendre à apprécier les hurlements hystériques et les références un peu foireuses… Bon OK, j’ai les mêmes. Maintenant que j’assume entièrement ma part geek, oui, j’aime les mangas (j’adore ça), j’écoute du rock, je joue et je connais les répliques par cœurs de tous les Seigneurs des Anneaux et de Star Wars, entre autres.

Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi, mais plutôt d’un événement auquel j’ai assisté il y a quelque temps maintenant, la finale de la ZrT TrackMania Cup #4 qui a eu lieu au Grand Rex à Paris le 25 juin dernier.

Vous allez me dire, mais pourquoi choisir d’aller voir un évent gaming ? Payer une place 30 € pour voir des gens jouer aux jeux vidéos, ce n’est pas un peu idiot ? Oui, je connais ces questions par cœur, pour la simple et bonne raison que j’ai pris l’habitude de devoir y répondre. Pourquoi ne pas tout simplement accepter que les gens n’ont pas forcément les mêmes centres d’intérêt que d’autres, et que ce n’est pas temps regarder des gens jouer, mais surtout aller à un show, orchestrer par un passionné, qui nous donne envie de vivre ce moment, de nous imprégner entièrement de cette ambiance survoltée. Vivre un instant unique en son genre. Il faut rappeler qu’en France, l’e-sport n’est pas encore reconnu comme tel, malgré les actions menées par certains membres du gouvernement, on avance certes sur le sujet, mais doucement.

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En ce qui concerne l’événement en lui même, il s’agissait de la finale d’une compétition sur un jeu de « vroum vroum voiture », Trackmania² stadium, qui a pris, en France et pas seulement d’ailleurs, une proportion assez importante. Le but est simple, une voiture, un circuit, le meilleur temps possibles. Jusque là, rien de bien sorcier, rien qui ne différencie ce jeu en particulier de tous les autres du même type. Mais, si je vous dis que vous pouvez construire vous même vos maps, que ce qu’apprécient les joueurs c’est la sensation de vitesse, l’aspect très réel du jeu (en terme de conduite bien sûr) et sa difficulté. Vous comprenez un peu mieux ? Non ? Bon pour être honnête moi non plus, mais chut, il ne faut pas le dire.

Honnêtement, si j’y suis allée, d’un côté c’était pour faire plaisir à monsieur, de l’autre, c’était pour le streamer, j’ai nommé, Zerator. Oui, bon j’avoue, j’adore ce qu’il fait, c’est bien le seul pour lequel je suis capable de regarder un live plutôt d’une série, ou de me plonger dans un bouquin, c’est pour dire. Pourquoi tant d’amour ? C’est très simple, il est loin d’être idiot (et c’est rafraîchissant), il n’y a pas de faute de français tous les trois mots, il est capable d’envoyer magnifiquement suer les gens, quand il le faut, ces références sont justes géniales (bref, j’ai les même, ce qui change de monsieur qui généralement ne me comprend pas… tristesse), et il fait du multigaming et ça, c’est le GROS point en plus (parce que regarder du LoL ou SC2, toute la journée, ça va bien deux minutes). Bref, il sait se renouveler, tester de nouvelles choses, faire preuve d’humour et de culture. Il ne me faut pas grand-chose de plus pour me séduire !

La Grande Finale s’est donc déroulée au Grand Rex de Paris avec quelques 2500 spectateurs sur place et quelque chose comme 40 000 viewers ? Ouep, quand même. Entre le beau monde de la scène de streaming français et les huit finalistes, nous avions de quoi faire ! Dans un premier temps, ils se sont affrontés par groupes de 4 pour déterminer lesquels seraient les finalistes, puis les 4 derniers ont disputé la finale sur des maps créées pour l’occasion par M. Zerator.

J’avoue ne pas être du genre à m’épancher sur ce genre de choses, je laisse volontiers les hystériques hurler, préférant largement apprécier en silence ce qui se trame sous mes yeux. C’est donc après avoir pesté quelque temps contre ceux qui me hurlaient dans les oreilles après ma journée de travail bien harassante que j’ai fini par le prendre au jeu et me laisser transporter par l’ambiance survoltée qui régnait dans la salle, menée par une main de maître par un véritable showman. Peut-être a-t-il raté sa vocation finalement ?

Bref, tout ça pour dire que, j’ai passé un très bon moment dans lors et la découverte d’une autre facette du métier de streamer ! J’espère vraiment que j’aurai la chance de participer de nouveau à ce genre d’évent !

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