Auteur : M.I.A
Titre : La Trappe
Édition : Éditions Hélène Jacob
Collection : Thrillers
Date de parution : 05/07/2012
Genre : Anticipation / Suspense
Nombre de Pages : 84
Aujourd’hui, je vous présente “La Trappe”, nouvelle en cinq chapitres, se situant entre “Rémoras” et “La Faille”.
Tout le long du récit, nous suivons Jérémy, qui se trouve sur une trappe dont on ne connaît pas la véritable utilité et qui nous raconte les nombreux événements qui l’ont amené jusqu’ici.
Format de l’histoire oblige, les nombreux événements se succèdent et ne nous laissent pas le temps de nous ennuyer. En plus de cela, on ne cesse de se demander quelle est la véritable fonction de la Trappe, le compte à rebours avant son ouverture se rappelant à nous ponctuellement.
Pour avoir lu “La Trappe” après la trilogie “La Faille”, on retrouve plusieurs éléments de cette dernière, comme les Mentalistes et le Module, et c’est assez intéressant de voir tous ces éléments à leur époque d’origine.
Je vous conseille d’ailleurs de lire cette nouvelle avant le Tome 3 de “La Faille”, qui contient notamment un spoiler sur la fin de l’intrigue.
Et justement, bien que j’ai été spoiler par ce dernier volume de “La Faille”, je me suis quand même fait avoir par les auteurs. Je me disais “bon alors, quand est-ce que ça vient ?” alors qu’en fait, tout était là depuis le début (désolé si j’ai un peu de mal à m’expliquer, mais je ne voudrais pas vous spoiler, justement lol). Dans tous les cas, même si je n’avais pas été spoiler, je ne pense pas que j’aurais été capable d’anticiper la véritable “fonction” de la Trappe, ni le dénouement de cette nouvelle.
J’ai donc une nouvelle fois beaucoup apprécié cette histoire qui complète encore un peu plus l’univers du “Cycle des Temps”.
La couverture est assez simple, mais je l’adore, elle intrigue et correspond parfaitement à l’univers du récit et des auteurs.
Citations
C’était le premier braquage de banque depuis plus de quinze ans, si je ne me trompe. Le précédent date d’avant la réforme globale du système pénal. À une époque où on pouvait encore taper une pomme sur un étalage sans prendre six mois ferme. Aujourd’hui, il faut être fou pour s’en prendre à un épicier et je ne vous parle même pas des banques. Fou ou complètement désespéré, comme nous l’étions.
Au siècle dernier, il paraît que la loi fonctionnait sur la base d’un truc qu’ils appelaient la présomption d’innocence. Un procès pouvait prendre des années et les accusés avaient des droits. Aujourd’hui, les peines sont appliquées immédiatement, grâce à l’efficacité du Module, qui centralise toutes les données. Celui qui vole le lundi et se fait choper le mardi se retrouve en tôle le mercredi, pour six mois au minimum, mais plus souvent pour vingt ans. Simple, rapide et efficace.
Parlez plutôt de contrôle des déplacements et des libertés. Vous savez comme moi que les stériles, les vieux et les inactifs ne sont pas prioritaires. Pour ça et pour tout le reste. Nous sommes des citoyens de seconde zone.