Attention, tome 2
West est parti, laissant derrière lui Caroline et ses études qui le promettaient à un brillant avenir. Il croyait que c'était la chose la plus difficile au monde ; il se trompait. Quand son père meurt, West se retrouve face à un terrible dilemme : rester auprès des siens ou renouer avec l'université de Putnam et en faire profiter sa petite soeur ? Caroline est prête à tout pour l'aider, mais elle ne se laissera pas détourner de son objectif, aussi ambitieux soit-il. Et si leur rencontre n'avait été que le début de quelque chose de tellement plus grand - de tellement plus fort ?

Après la claque qu'on se prenait en finissant le second tome, je ne pouvais que me jeter sur celui-ci.

Quelques mois après les évènements du premier tome, Caroline est toujours séparée de West, qui est partit pour rejoindre sa soeur Franckie et sa mère. Jusqu'au jour où elle va enfin recevoir un appel de West. Toujours folle amoureuse de lui, elle va partir de le rejoindre pour tenter de l'aider.

Dans ce second tome, on inverse les rôles. Caroline qui dans le premier n'était plus que l'ombre d'elle-même s'est relevée et est désormais plus forte, plus courageuse et sûre d'elle-même. Elle ne lâche rien et j'ai trouvé que c'était une bonne évolution de son personnage.

Concernant West, je suis totalement partagée. C'est simple, j'avais envie de lui mettre des baffes pendant la moitié du roman et il a fait LE truc qu'il ne fallait pas. Une erreur que j'ai bien du mal à lui pardonner. La rancunière en moi, lui en tient toujours rigueur...

Du coup, on comparaison avec le premier tome, je suis déçue. Pas déçue parce que je n'ai pas aimé ma lecture, parce que le style de l'auteur me plaît toujours autant, mais déçue de West. Comme je vous le disais, je suis ultra rancunière et je n'arrive pas à passer au delà de ça. Du coup, mon ressenti sur la lecture est un peu plus mitigé.

Dans l'ensemble c'est une bonne suite, les personnages évoluent. On est moins centré sur les problèmes de Caroline et plus sur la situation de West, ce qui est bien. Mais il m'a manqué un petit épilogue pour clôturer tout ça.