Les derniers jours de Rabbit Hayes, un coup de cœur raté.

Par Lepoussin @delphineOSK

Ce roman reflète parfaitement la raison pour laquelle je me méfie des romans trop encensés par la critique, les lecteurs et les libraires.

Info Livre:

Date de parution : 18 février 2016

Édition Cherche midi

464 pages / 20€ TTC

Avis du poussin:

Je pense que quasiment tout le monde a dû entendre parler de ce livre, plébiscitée par nombreux blogueurs et libraires tel que Gérard Collard. On se dit qu’avec tout ce beau monde on ne voudrait pas rater l’histoire de l’année même si elle nous tente pas plus que ça. Alors on achète ce roman à la couverture magnifique en se disant pourquoi pas. Il est resté quelques mois dans ma PAL à cause de cette appréhension d’être déçue, pour quoi je vais passer si je n’aime pas un livre que tout le monde a aimé, certains ont même pleuré.

Et puis c’est décidé j’attaque le pavé, boîte de mouchoirs sous le coude, étant capable de pleurer pour un oiseau qui se cogne dans la vitre de ma maison vaux mieux être prudente. J’ai eu du mal, beaucoup de mal à le finir mais je n’ai pas lâché en me disant qu’il fallait absolument que je pleure comme tout le monde et que ça allait sûrement arriver vers la fin. Naïve que je suis, je n’ai pas versé une larme.

Je n’ai pas réussi à trouver les personnages sympathiques, certains m’ont carrément agacée. Par contre je n’ai rien à reprocher à l’écriture de l’auteur qui m’a tout de même plu et fait rire par moments. Certains livres traitant de ce sujet m’ont beaucoup plus touché car ils m’ont semblé plus ancrés dans la réalité. Les passages entre le présent et le passé de Mia n’ont, pour moi, pas grand-chose à apporter à l’histoire. La fin,  n’en parlons pas j’ai trouvé ça tiré par les cheveux.

Bref en achetant ce livre en librairie, une pancarte annonçait satisfait ou remboursé. Dommage je n’ai pas gardé mon ticket de caisse, il fera un bel objet-livre dans ma bibliothèque c’est déjà ça. Je ne dis pas qu’il est à fuir puisque beaucoup l’ont apprécié, pour ma part c’est un coup de cœur raté.

Quatrième de couverture:

Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n’a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa sœur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu’elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l’espoir de la sauver s’amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s’interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.
de migrants vers l’Europe. Bientôt la mer grossit et la tempête

Note du poussin: 3/5 Un livre dont il ne faut pas trop attendre malgré l’encensement.