Hello tout le monde !
Aujourd’hui je reviens avec un article un peu spécial car il ne s’agit pas d’une chronique de livre, mais d’un long article sur un des mes studios de jeux vidéos chouchou : Frictional Games.
Ceux qui me suivent régulièrement savent que j’aime énormément les jeux vidéos et plus en particulier les jeux d’aventures et d’horreur. Effectivement, ce n’est pas un secret que je suis une énorme fan et admiratrice de la franchise Bioshock, jeux vidéos horrifiques mêlant steampunk, mystère et aventure (je ferais prochainement un article dessus). Mais il se trouve que récemment, j’ai franchi le pas de m’attaquer à des jeux vidéos beaucoup plus effrayants et traumatisants.
Frictional Games est un petit studio suédois de développement de jeux vidéos indépendant. Et on ne peut pas faire plus petit étant donné qu’à la base le studio n’était dirigé que par deux membres : Thomas Grip et Jens Nilsson !
Le studio est à l’origine de trois titres : Penumbra (2007), Amnesia (2010) et Soma (2015), les deux premiers ayant eu des suites. Et autant vous dire que ces jeux sont des tueries (sans mauvais jeux de mots). Moi qui voulais de l’horreur j’ai été vraiment servie. Mais rassurez vous, ces jeux là ne se résument pas à du gore ou du simple jump-scare. Chaque jeu propose une histoire dans un univers original avec un scénario surprenant et passionnant. Le game-play est aussi très agréable dans chacun des jeux : on interagi avec l’environnement en cliquant sur ses éléments et en reproduisant les gestes (ouvrir une porte, fermer un tiroir) avec la souris. Cette manière d’interagir avec l’environnement donne lieu à des énigmes et des puzzles vraiment plaisants à résoudre.
On en vient maintenant au point fort de ce studio: les mécanismes utilisés pour faire peur. Les mecs de chez Frictional Games sont vraiment très très forts car ils ont tout compris là dessus. Tout d’abord, dans chacun des jeux, le personnage est faible. Il n y a pas d’arme. Pas de fusil, pas de pistolet, même pas de bâton ou de cailloux. Rien, nada, que dalle ! Ce qui signifie que le seul moyen de se défendre et de survivre face à un monstre, et bien c’est de fuir ou de se cacher ! Et autant vous dire que ça rend les jeux cent fois plus flippants. Pas besoin de jump-scare pour faire peur dans ces cas là ! On se sent traqué, épié, et tellement faible ! Sans compter sur la respiration du personnage qui s’accélère ou encore sa vue qui se brouille au mauvais moment…
Allez, c’est parti pour vous parler de ces fameux jeux qui m’ont fait ressentir la peur comme jamais auparavant !
Penumbra : Black Plague
Penumbra : Black Plague est le deuxième épisode de la trilogie Penumbra. Je ne vais pas vous parler du premier épisode car je ne l’ai tout simplement pas fait, le deuxième se suffisant à lui même et étant beaucoup plus abouti que son prédécesseur.
Dans ce jeu nous incarnons Philipp qui se réveille prisonnier dans un complexe souterrain désertique où ont eu lieu des expériences scientifiques . A la recherche de son père, Philipp va devoir être prudent et éviter les créatures infectées qui le cherchent sans relâche. Ce jeu là est le moins effrayant des trois titres proposés par le studio, mais il n’empêche pas que par moment j’ai failli me faire pipi dessus. Littéralement. Si visuellement le jeu n’est pas magnifique, cela ne dérange pas car les graphismes se suffisent à eux même et nous plongent dans cette ambiance froide et glauque d’un laboratoire scientifique au Groenland infecté par des sortes de zombies. Les bureaux pour se cacher n’ont jamais autant été mes meilleurs amis ! Voici une image qui résume assez bien l’ensemble du jeu😉 !
Charmant petit infecté !Amnesia : The dark descent
Ooh la jolie petite rose baignée de lumière! Jeu sur la belle et la bête? Ne vous fiez pas à la jolie couverture poétique utilisée pour Amnesia car ce jeu est le jeu vidéo le plus flippant que j’ai jamais fais.
Préparez vous à changer de couches régulièrement et à pleurer toutes les larmes de votre corps de peur ! Car lorsque l’on passe la plus grande partie de son temps à se construire des abris potentiels avec des caisses au cas où un monstre arriverait, ou encore à s’établir à tout va des plans B de fuite, alors on commence à se dire que ce jeu fait un peu peur quand même… Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fais arpenter à mon personnage les niveaux à genoux dans le noir total de peur de faire du bruit avec ses pas et d’attirer une créature, ou encore à rester enfermé dans un placard plus de dix minutes de peur de remettre un pied dans la pièce …
Dans Amnesia, on incarne Daniel qui, après avoir avalé un élixir rendant amnésique, se réveille dans un gigantesque château prussien tout seul. Une note écrit par lui même avant son amnésie lui explique qu’il doit retrouver le propriétaire du château pour le tuer, tout en faisant attention car une ombre le suit de très près…
Château peu accueillant mais néanmoins magnifiqueLa peur dans Amnesia est incroyablement bien retranscrite. Le personnage possède une barre de santé mental, c’est à dire que s’il reste trop longtemps dans le noir, notre petit Daniel va avoir les dents qui claquent, la vision qui se brouille et la respiration saccadée. Si vous ne vous mettez pas sous une lumière dans les minutes qui suivent, il pourra même tomber dans les pommes! Pas très pratique quand une créature vous cherche dans le coin et que les 3/4 des pièces dans le château sont plongées dans le noir …
L’extérieur du château n’est pas beaucoup plus avenant que l’intérieur…On déambule donc dans cet immense château gothique baigné dans une ambiance très lovecraftienne (d’ailleurs le jeu s’inspire d’une nouvelle de Lovecraft, Je suis d’ailleurs) à repérer les placards qui serviront de cachette si une créature commence à grogner dans la pièce d’à côté… Véritable expérience horrifique, Amnesia vaut vraiment le détour pour ceux et celles qui cherchent à vivre des moments de peur extrêmement intenses.
AAAAAAAHXBCERYOOYTYFU !!!!Soma
Soma est le dernier jeu sorti du studio. Si Amnesia jouait surtout sur l’ambiance et la peur, dans Soma, le jeu nous transporte grâce à son scénario passionnant et émouvant ainsi que sur les thématiques abordées qui amènent le joueur à réfléchir.
Nous incarnons Simon, qui à la suite d’un grave accident de voiture et atteint de liaisons cérébrales, accepte d’être le cobaye d’une nouvelle médecine. Une fois au laboratoire, un accident inexplicable fait que Simon se réveille dans un étrange lieu, plongé au fin fond de l’océan. Explorant les fonds marins, Simon va faire la rencontre d’étranges créatures…
Autant vous préciser que ce jeu est une véritable claque ! Magnifique visuellement, l’histoire est passionnante et terriblement intelligente. Abordant le thème du transhumanisme, on en arrive à se poser la question : qu’est ce que c’est qu’être humain? Plusieurs jours après l’avoir fini, je me prend encore à repenser à l’histoire et à l’impacte qu’elle a eu sur moi.
Entre Bioshock et Alien, Soma a réussi à créer son propre universAlternant avec des séquences ultra flippantes (et oui ça reste tout de même un jeu d’horreur), nous découvrons en même temps que Simon l’endroit dans lequel il se trouve et pourquoi il est là. Les lumières sont magnifiques, les musiques aussi, et le scénario pfiiiut ! J’ai été émue par cette histoire mais aussi bouleversée. Ce jeu n’a pas à rougir face aux plus grands films de science-fiction.
Frictional Games ont vraiment fait fort avec Soma. J’aimerais en dire plus sur l’histoire mais je préfère éviter car l’intérêt de ce jeu réside vraiment dans la découverte de l’univers dans lequel évolue le personnage. Dans tous les cas, je peux vous affirmer que ce jeu ne peut pas laisser de marbre, rien que pour l’histoire qui est très touchante mais aussi les séquences horrifiques qui sont parfaitement amenées et expliquées. Un sans faute pour ma part !
Je vais m’arrêter là même si je pourrais en ajouter tellement plus sur ce jeu et même sur Frictional Games en général ! Dans tous les cas ce studio est vraiment à découvrir pour les amateurs d’horreur et plus en particulier de survival horror. Chaque jeu Frictional Games a son propre univers et sa propre histoire, et ce fut un énorme plaisir pour moi de découvrir chacun d’entre eux (mais aussi un traumatisme faut bien l’avouer haha).
J’espère que cet article qui change un peu de mes habitudes vous aura plu ! Sur ce, bon jeu !