Une citation tirée de "Robinson Crusoé", ça s'imposait, puisque le roman de Daniel Defoe est, d'une certaine manière, au coeur de notre livre du jour. Un thriller contemporain qui joue avec plusieurs cordes sensibles : le suspense, bien sûr, mais aussi, donc, la littérature, l'histoire et les légendes qui, à toutes les époques, font rêver, et en particulier ces fabuleux trésors qu'on recherche sans jamais les découvrir. Avec "le manuscrit Robinson" (en grand format aux éditions Critic), Laurent Whale signe la deuxième enquête de son équipe de choc, les Rats de Poussière, ces archivistes chargés d'éclaircir certains mystères enfouis au milieu de paperasses depuis longtemps oubliées. Et, encore une fois, ça dépote, dans un décor exceptionnel, chargé d'histoire, au singulier, au pluriel, avec ou sans majuscule. Avec, à la clé, pas mal de découvertes à faire pour le lecteur...
Les Rats de Poussière sont en effervescence : l'Amiral Pilsner, une vieille connaissance de Dick Benton, puisque ce dernier a servi sous ses ordres bien des années auparavant, leur a apporté un manuscrit non seulement extrêmement rare, mais qui va bientôt s'avérer encore plus surprenant : le texte de "Robinson Crusoé", de la main même de Daniel Defoe.
Il n'existe que très peu d'exemplaires de ce chef d'oeuvre sous cette forme et Kerouac, le plus poussiéreux des rats à la culture encyclopédique, n'en revient pas : il en est certain, le manuscrit en possession de l'Amiral diffère sensiblement des autres manuscrits connus... Pourquoi de telles différences ? Il entend creuser pour élucider ce mystère, mais...
Mais il n'en a pas le temps, car le repaire des Rats de Poussière est cambriolé et le précieux document disparaît. Peu après, de nouveaux événements viennent rompre la tranquillité de Dick Benton et de son équipe, au point que le chef des Rats se retrouve dans une situation bien délicate : il a aux trousses un tueur et la police, ce qui fait beaucoup, même pour un ancien du FBI...
Alors, tirant partie des informations recueillies par Kérouac à propos du manuscrit et par Maureen, en ce qui concerne les dangers présents, Dick et une partie de son équipe vont quitter discrètement les Etats-Unis pour éviter les poursuites tout en continuant leur enquête. Direction l'hémisphère sud et une île minuscule située au large du Chili.
Et, quoi de plus logique, puisque cette île de l'archipel Juan Fernandez porte depuis un demi-siècle, le nom du célèbre héros de Daniel Defoe : l'île Robinson Crusoé... C'est sur ce petit morceau de terre sortant des eaux qu'un certain Alexander Selkirk a vécu pendant quatre ans au début du XVIIIe siècle, après avoir été abandonné là par le capitaine de son bateau.
C'est l'histoire de ce Selkirk qui a inspiré Daniel Defoe pour écrire "Robinson Crusoé" et façonner son personnage. L'histoire du manuscrit et les ennuis de Dick pourraient donc être liés, mais pour quelles raisons et que cache ce fameux manuscrit pour que sa révélation déclenche de tels événements ? C'est ce qu'il va falloir découvrir et ce ne sera pas de tout repos !
Ce résumé rapide ne tient compte que de la partie contemporaine du récit et pas de la construction du roman. Ainsi, les Rats de Poussière n'apparaissent qu'après la page 70, après des événements dont je n'ai pas parlé pour le moment. Je me suis trituré les méninges pour savoir comment parler de ce livre, et puis je me suis dit que d'autres aspects apparaîtraient au fil des lignes...
Le premier élément, c'est donc ce fameux Alexander Selkirk. J'ai pourtant lu, il y a pas mal d'années, "Robinson Crusoé", j'ignorais tout de cet homme, ou j'avais tout oublié à son sujet. Et, en effet, lorsqu'on regarde son parcours, il y a vraiment matière à écrire un roman sur son histoire, lui qui a vécu 4 ans (et non 28 comme dans le livre) seul sur cette île perdue du Pacifique.
Laurent Whale, au milieu des chapitres dédiés à ses Rats de Poussière, nous retrace l'histoire de ce marin sur son île, jouant entre fiction, réalité et littérature, si je puis dire ainsi, puisqu'on se retrouve donc avec une version alternative qui serait la plus proche des faits tels qu'ils se sont déroulés. Habile, notre auteur, très habile !
Mais, ce n'est pas tout. Car, au moment où Benton et son équipe arrivent sur l'île où vécut Selkirk plus de 300 ans auparavant, il se passe bien des choses sur l'eau... Le lecteur, lui, le sait, puisqu'il a suivi ces événements depuis leur début, mais les Rats de Poussière, eux, naviguent à vue, si je puis dire, et vont devoir se mettre rapidement au parfum.
Car la piste qu'ils suivent les envoient directement dans la gueule d'un loup auquel ils ne s'attendent pas du tout... Et, s'ils ont laissé bien des dangers derrière eux, d'autres ne vont pas manquer de surgir, faisant office de plat de résistance à ce roman construit presque comme une matriochka : on dévisse et on trouve une nouvelle histoire à l'intérieur, etc.
Oui, "le manuscrit Robinson" repose sur un faisceau de trames qui finissent par se rejoindre. Certaines remontent à avant les mésaventures de Selkirk, d'autres à son époque et d'autres, enfin, à notre époque contemporaine. Pourtant, il y a un point commun entre elle : la navigation et ses dangers, et les risques encourus par les marins.
Cette deuxième enquête des Rats de Poussière est bel et bien un roman de piraterie moderne, mis en perspective avec des récits de mer plus anciens, où corsaires et flibustiers faisaient régner leur lois sur les océans du monde, à la recherche des prises les plus opulentes, des trésors capables de leur offrir, pour un temps, un train de vie de rois.
Si on a en tête, à travers la littérature, le cinéma, des images d'Epinal du pirate, avec sa jambe de bois et son crochet, son drapeau noir avec le crâne dessus, Laurent Whale nous rappelle que la piraterie existe encore aujourd'hui sous des formes bien moins romanesques, bien moins romantiques... Et pas uniquement au large de la Somalie.
Et, comme les méthodes des pirates ont évolué, leurs objectifs aussi. Si la chasse aux trésors continuent de faire rêver quelques riches excentriques en quête de sensations fortes (je dis ça, évidemment, en lien avec le roman de Laurent Whale), d'autres sont à la recherche de choses bien différentes, bien éloignées du rêve des pièces d'or et des bijoux restés sous l'eau des siècles durant.
Il y a bien un, voire plusieurs trésors, au coeur du "Manuscrit Robinson", comme c'était d'ailleurs déjà le cas, dans un contexte très différent, dans "Goodbye Billy", l'enquête précédente des Rats de Poussière. Je n'en dis pas plus, c'est un choix, mais vous qui lirez ce roman, vous verrez qu'on sait tout de suite de quel trésor il s'agit, puisque c'est le tout début du livre...
Mais, il y a la légende, avec laquelle joue Whale ici, autour du trésor, comme autour du personnage de Selkirk, et puis, il y a la réalité, forcément plus sinistre, avec ses enjeux et ses intérêts bien moins propices au rêve... Benton va devoir s'extirper de cette dernière pour espérer retrouver la première, et ce ne sera pas du gâteau.
En alternant les récits, les époques, en mêlant le passé et le présent, en rebondissant sans cesse de l'un à l'autre, en offrant au lecteur différents points de vue, différents récits qui s'entrecroisent et se complètent, Laurent Whale nous offre un thriller haletant dont les tenants et les aboutissants se révèlent petit à petit.
On croit en perdre certains des yeux, mais toujours, il réussit à les remettre sur le devant, à relier entre eux des points qu'on pensait trop éloigner. Et pourtant, il sème aussi des fausses pistes, tant pour le lecteur que pour les personnages. Mais on ne se perd pas, car l'enchaînement des événements, les révélations successives et les mystères à élucider suffisent à donner envie au lecteur d'aller au bout pour comprendre.
En faisant se télescoper le roman d'aventures à ses origines et tel qu'on le conçoit désormais, Laurent Whale nous offre aussi des perspectives nouvelles. Et peut même donner des envies à ceux qui ne les connaîtraient pas de lire Defoe ou Stevenson, entre autres. On y retrouve aussi la passion de l'aéronautique qui marque les livres du romancier, et en particulier les avions, toujours très présents.
Je suis très friand de ces romans qui jouent avec l'Histoire, avec ses trous, ses absences, ses zones d'ombre. En utilisant ce jeu permanent entre faits et légendes, parfois aux frontières de l'uchronie, Laurent Whale explore un champ des possibles infinis et vient faire vibrer en nous des récits qui sont comme des madeleines de Proust, des réminiscences d'enfance ou d'adolescence...
Il réveille des émotions qui tiennent aux premiers plaisirs de lectures, lorsqu'on expérimente, en allant vers des genres spectaculaires, comme le western pour "Goodbye Billy" et la piraterie avec "le manuscrit Robinson". Il en fait une relecture très ludique, avec tout ce qu'on peut aimer dans ces genres populaires, en les agrégeant au thriller.
Mais, pour autant, il ne néglige pas le fond : que ce soit dans les parties historiques ou dans le récit contemporain, Laurent Whale nous montre aussi le côté sombre du genre humain, lorsqu'il se fait avide de pouvoir et de richesses, au détriment de tout autre chose. Un grand de ce monde prend d'ailleurs quelques coups d'épée au passage (je parle au figuré), et ce n'est sans doute pas fini.
Car désormais, le lecteur que je suis espère vite retrouver les Rats de Poussière. Pour eux, bien sûr, parce que cette équipe est bien attachante, avec la diversité de ceux qui la composent, leurs soucis et leur courage. Mais aussi parce que je me demande bien dans quel autre univers leur prochaine enquête nous transportera, quels secrets seront mis en lumière et comment...
Et quel(s) personnage(s) sortis de notre imaginaire collectif sera/seront au coeur de cette future affaire. Parce que l'imagination est belle aussi lorsqu'elle s'inspire d'une réalité, du point de vue que l'on choisit pour l'observer. A ce petit jeu, Laurent Whale nous a déjà donné deux beaux moments de lecture avec les deux premiers volets de cette série. Vivement le troisième !
Les Rats de Poussière sont en effervescence : l'Amiral Pilsner, une vieille connaissance de Dick Benton, puisque ce dernier a servi sous ses ordres bien des années auparavant, leur a apporté un manuscrit non seulement extrêmement rare, mais qui va bientôt s'avérer encore plus surprenant : le texte de "Robinson Crusoé", de la main même de Daniel Defoe.
Il n'existe que très peu d'exemplaires de ce chef d'oeuvre sous cette forme et Kerouac, le plus poussiéreux des rats à la culture encyclopédique, n'en revient pas : il en est certain, le manuscrit en possession de l'Amiral diffère sensiblement des autres manuscrits connus... Pourquoi de telles différences ? Il entend creuser pour élucider ce mystère, mais...
Mais il n'en a pas le temps, car le repaire des Rats de Poussière est cambriolé et le précieux document disparaît. Peu après, de nouveaux événements viennent rompre la tranquillité de Dick Benton et de son équipe, au point que le chef des Rats se retrouve dans une situation bien délicate : il a aux trousses un tueur et la police, ce qui fait beaucoup, même pour un ancien du FBI...
Alors, tirant partie des informations recueillies par Kérouac à propos du manuscrit et par Maureen, en ce qui concerne les dangers présents, Dick et une partie de son équipe vont quitter discrètement les Etats-Unis pour éviter les poursuites tout en continuant leur enquête. Direction l'hémisphère sud et une île minuscule située au large du Chili.
Et, quoi de plus logique, puisque cette île de l'archipel Juan Fernandez porte depuis un demi-siècle, le nom du célèbre héros de Daniel Defoe : l'île Robinson Crusoé... C'est sur ce petit morceau de terre sortant des eaux qu'un certain Alexander Selkirk a vécu pendant quatre ans au début du XVIIIe siècle, après avoir été abandonné là par le capitaine de son bateau.
C'est l'histoire de ce Selkirk qui a inspiré Daniel Defoe pour écrire "Robinson Crusoé" et façonner son personnage. L'histoire du manuscrit et les ennuis de Dick pourraient donc être liés, mais pour quelles raisons et que cache ce fameux manuscrit pour que sa révélation déclenche de tels événements ? C'est ce qu'il va falloir découvrir et ce ne sera pas de tout repos !
Ce résumé rapide ne tient compte que de la partie contemporaine du récit et pas de la construction du roman. Ainsi, les Rats de Poussière n'apparaissent qu'après la page 70, après des événements dont je n'ai pas parlé pour le moment. Je me suis trituré les méninges pour savoir comment parler de ce livre, et puis je me suis dit que d'autres aspects apparaîtraient au fil des lignes...
Le premier élément, c'est donc ce fameux Alexander Selkirk. J'ai pourtant lu, il y a pas mal d'années, "Robinson Crusoé", j'ignorais tout de cet homme, ou j'avais tout oublié à son sujet. Et, en effet, lorsqu'on regarde son parcours, il y a vraiment matière à écrire un roman sur son histoire, lui qui a vécu 4 ans (et non 28 comme dans le livre) seul sur cette île perdue du Pacifique.
Laurent Whale, au milieu des chapitres dédiés à ses Rats de Poussière, nous retrace l'histoire de ce marin sur son île, jouant entre fiction, réalité et littérature, si je puis dire ainsi, puisqu'on se retrouve donc avec une version alternative qui serait la plus proche des faits tels qu'ils se sont déroulés. Habile, notre auteur, très habile !
Mais, ce n'est pas tout. Car, au moment où Benton et son équipe arrivent sur l'île où vécut Selkirk plus de 300 ans auparavant, il se passe bien des choses sur l'eau... Le lecteur, lui, le sait, puisqu'il a suivi ces événements depuis leur début, mais les Rats de Poussière, eux, naviguent à vue, si je puis dire, et vont devoir se mettre rapidement au parfum.
Car la piste qu'ils suivent les envoient directement dans la gueule d'un loup auquel ils ne s'attendent pas du tout... Et, s'ils ont laissé bien des dangers derrière eux, d'autres ne vont pas manquer de surgir, faisant office de plat de résistance à ce roman construit presque comme une matriochka : on dévisse et on trouve une nouvelle histoire à l'intérieur, etc.
Oui, "le manuscrit Robinson" repose sur un faisceau de trames qui finissent par se rejoindre. Certaines remontent à avant les mésaventures de Selkirk, d'autres à son époque et d'autres, enfin, à notre époque contemporaine. Pourtant, il y a un point commun entre elle : la navigation et ses dangers, et les risques encourus par les marins.
Cette deuxième enquête des Rats de Poussière est bel et bien un roman de piraterie moderne, mis en perspective avec des récits de mer plus anciens, où corsaires et flibustiers faisaient régner leur lois sur les océans du monde, à la recherche des prises les plus opulentes, des trésors capables de leur offrir, pour un temps, un train de vie de rois.
Si on a en tête, à travers la littérature, le cinéma, des images d'Epinal du pirate, avec sa jambe de bois et son crochet, son drapeau noir avec le crâne dessus, Laurent Whale nous rappelle que la piraterie existe encore aujourd'hui sous des formes bien moins romanesques, bien moins romantiques... Et pas uniquement au large de la Somalie.
Et, comme les méthodes des pirates ont évolué, leurs objectifs aussi. Si la chasse aux trésors continuent de faire rêver quelques riches excentriques en quête de sensations fortes (je dis ça, évidemment, en lien avec le roman de Laurent Whale), d'autres sont à la recherche de choses bien différentes, bien éloignées du rêve des pièces d'or et des bijoux restés sous l'eau des siècles durant.
Il y a bien un, voire plusieurs trésors, au coeur du "Manuscrit Robinson", comme c'était d'ailleurs déjà le cas, dans un contexte très différent, dans "Goodbye Billy", l'enquête précédente des Rats de Poussière. Je n'en dis pas plus, c'est un choix, mais vous qui lirez ce roman, vous verrez qu'on sait tout de suite de quel trésor il s'agit, puisque c'est le tout début du livre...
Mais, il y a la légende, avec laquelle joue Whale ici, autour du trésor, comme autour du personnage de Selkirk, et puis, il y a la réalité, forcément plus sinistre, avec ses enjeux et ses intérêts bien moins propices au rêve... Benton va devoir s'extirper de cette dernière pour espérer retrouver la première, et ce ne sera pas du gâteau.
En alternant les récits, les époques, en mêlant le passé et le présent, en rebondissant sans cesse de l'un à l'autre, en offrant au lecteur différents points de vue, différents récits qui s'entrecroisent et se complètent, Laurent Whale nous offre un thriller haletant dont les tenants et les aboutissants se révèlent petit à petit.
On croit en perdre certains des yeux, mais toujours, il réussit à les remettre sur le devant, à relier entre eux des points qu'on pensait trop éloigner. Et pourtant, il sème aussi des fausses pistes, tant pour le lecteur que pour les personnages. Mais on ne se perd pas, car l'enchaînement des événements, les révélations successives et les mystères à élucider suffisent à donner envie au lecteur d'aller au bout pour comprendre.
En faisant se télescoper le roman d'aventures à ses origines et tel qu'on le conçoit désormais, Laurent Whale nous offre aussi des perspectives nouvelles. Et peut même donner des envies à ceux qui ne les connaîtraient pas de lire Defoe ou Stevenson, entre autres. On y retrouve aussi la passion de l'aéronautique qui marque les livres du romancier, et en particulier les avions, toujours très présents.
Je suis très friand de ces romans qui jouent avec l'Histoire, avec ses trous, ses absences, ses zones d'ombre. En utilisant ce jeu permanent entre faits et légendes, parfois aux frontières de l'uchronie, Laurent Whale explore un champ des possibles infinis et vient faire vibrer en nous des récits qui sont comme des madeleines de Proust, des réminiscences d'enfance ou d'adolescence...
Il réveille des émotions qui tiennent aux premiers plaisirs de lectures, lorsqu'on expérimente, en allant vers des genres spectaculaires, comme le western pour "Goodbye Billy" et la piraterie avec "le manuscrit Robinson". Il en fait une relecture très ludique, avec tout ce qu'on peut aimer dans ces genres populaires, en les agrégeant au thriller.
Mais, pour autant, il ne néglige pas le fond : que ce soit dans les parties historiques ou dans le récit contemporain, Laurent Whale nous montre aussi le côté sombre du genre humain, lorsqu'il se fait avide de pouvoir et de richesses, au détriment de tout autre chose. Un grand de ce monde prend d'ailleurs quelques coups d'épée au passage (je parle au figuré), et ce n'est sans doute pas fini.
Car désormais, le lecteur que je suis espère vite retrouver les Rats de Poussière. Pour eux, bien sûr, parce que cette équipe est bien attachante, avec la diversité de ceux qui la composent, leurs soucis et leur courage. Mais aussi parce que je me demande bien dans quel autre univers leur prochaine enquête nous transportera, quels secrets seront mis en lumière et comment...
Et quel(s) personnage(s) sortis de notre imaginaire collectif sera/seront au coeur de cette future affaire. Parce que l'imagination est belle aussi lorsqu'elle s'inspire d'une réalité, du point de vue que l'on choisit pour l'observer. A ce petit jeu, Laurent Whale nous a déjà donné deux beaux moments de lecture avec les deux premiers volets de cette série. Vivement le troisième !