Dans la vieille cité d'Arenjun, deux personnages hauts en couleur - Kasim, le légendaire guerrier nain, et Serpent, l'Archimage maître de la Tour - se livrent à une compétition acharnée au travers des histoires qu'ils racontent dans une auberge.
Ce soir, c'est Kasim qui doit relever le défi et tenir son auditoire en haleine. Le nain va raconter l'histoire des tribus nomades de la lande d'Achenard et de leur grand rassemblement du printemps.
Chaque année, les tribus se rencontrent : elles vont commercer, renouer leurs alliances et procéder au passage à l'âge adulte de leurs jeunes au travers d'une quête qui leur sera donnée.
Mais cette année-là, rien ne se passa comme prévu : le peuple gnome prit les armes contre celui des tribus et la guerre éclata. Que fallait-il faire ? Aller au combat, au risque de mécontenter les esprits protecteurs en violant la coutume ? Ou respecter la mémoire des ancêtres et organiser le rassemblement ?
Il y a les histoires dont on peut prévoir, deviner la suite et la fin. Ce qui n'est pas le cas avec "Le clan du Sanglier".
J'ai déjà lu de la bonne et moins bonne fantasy, celui-ci se classe sans aucun doute dans la bonne fantasy, je dirais même la très bonne fantasy.
Nous sommes transportés du début à la fin dans un univers qui nous semble tellement réel, et pourtant il ne l'est pas, du moins, pas vraiment.
Moi qui aime les histoires à rebondissements, je peux vous dire qu'il n'en manque pas. Si en le lisant, vous parvenez à vous ennuyer, alors je ne sais pas ce qu'il vous faut comme rythme car ici, il est assez soutenu.
Nous avons une histoire dans l'histoire, ce qui nous donne un résultat très intéressant qui captive le lecteur dès le début. Nous y rencontrons pas mal de personnages, et pourtant nous ne nous y perdons pas une seule fois.
Au final, j'ai passé un excellent moment avec ce premier livre dont j'espère que la suite est pour bientôt ☺
Merci aux éditions Hélène Jacob pour leur confiance.