Titre : Les Affligés – Volume 2 : Désolation
Édition : Éditions Hélène Jacob
Collection : Fantasy
Date de parution : 04/07/2016
Genre : Fantasy
Nombre de Pages : 358
L’histoire du Volume 1 était restée dans ma tête longtemps après sa lecture et je ne pouvais pas m’empêcher de comparer tout ce que je lisais à ce roman, encore plus quand il s’agissait de fantasy. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai commencé la lecture de ce deuxième opus et c’est avec le même plaisir que je vous présente cette chronique
Avant tout, le book trailer, pour vous faire une idée de l’histoire :
Alors que le premier volume nous faisait faire un voyage de presque quatre mois, nous ne restons ici que deux semaines, ce qui intensifie évidemment tous les événements et accélère le rythme du roman. Mais nous n’avons pas non plus une impression de trop grande rapidité, puisque nos héros sont séparés et que nous suivons donc les périples de chaque groupe, les uns après les autres. De plus, pour nous permettre de “souffler” un peu, tous les chapitres débutent par un “flash-back” concernant le passé d’un personnage et parfois, par extension, un événement marquant de Dor-Thimlin. Et franchement, c’est vraiment passionnant, tout autant que l’histoire se déroulant au “présent”.
Il est aussi très intéressant de voir les différents comportements des personnages, suite au naufrage et à leur séparation. Des réactions parfois même opposées à leur caractère, mais qui sont tout à fait compréhensibles dans une telle situation. Les nouvelles dynamiques entre les personnages sont également très plaisantes.
Certains de nos voyageurs (deux en particulier) me rappellent vaguement des personnages de Game of Thrones, sans les singer bien sûr et seulement par petites touches.
Il est vraiment agréable de “rentrer” dans la tête d’un nouveau protagoniste à chaque chapitre, nous permettant d’avoir des points de vue différents et de mieux cerner la personnalité de chacun.
L’ajout des “Protecteurs” est également très intéressant et intrigant et j’espère qu’on en apprendra plus dans le dernier volet.
J’ai personnellement adoré l’histoire du “Familier”, je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler, mais je trouve cette “intrigue” particulièrement intéressante et surprenante, j’adore quoi !
Le style d’écriture est fluide et agréable et nous permet de rentrer parfaitement dans l’histoire puisque, comme à son habitude, la plume de M.I.A sait se faire oublier (oui, oui, Hélène, j’ai été très attentif aux vidéos de Tuto Bar
La fin est plus ou moins frustrante puisqu’on ne veut pas quitter cette histoire et qu’on aimerait connaître la suite sans attendre. Je n’ai qu’une seule chose à dire : hâte d’être en décembre pour découvrir le Volume 3.
En bref, quel bonheur d’avoir retrouvé Naryé et ses compagnons pour une deuxième aventure, différente, mais tout aussi réussie que la première. L’histoire et les personnages sont passionnants et le tout est orchestré à merveille par M.I.A. Je crois qu’on peut dire que je suis devenue accro à cette trilogie et il me tarde de pouvoir lire la suite.
Lorsque j’ai découvert la couverture de ce deuxième Volume, quelques mois avant sa sortie, j’ai été très surpris car, elle ne ressemblait pas vraiment à l’idée que je m’en étais fait. Elle est mille fois plus belle ! Et elle correspond à la perfection à l’histoire. Un grand bravo à Jeremy Calli, le graphiste officiel des Éditions Hélène Jacob qui fait vraiment un travail exceptionnel sur tout leur catalogue. Je vous invite d’ailleurs à aller visiter son site internet.
Citations :
— Mais c’est un goéland ! Les goélands n’attaquent pas les humains !
— Eh bien, dis-le-lui ! Parce qu’il n’a pas l’air de le savoir !
Le Guérisseur découvrait de ses propres yeux les talents du forgeron. Il se sentait étrangement impressionné. Il connaissait la réputation du nain, comme chaque membre du groupe, mais le regarder pratiquer son métier constituait une toute nouvelle expérience. Dépourvu de son habituelle jovialité et de son humour caustique, Xenophanes prenait une autre dimension aux yeux d’Apis. Celle d’un homme avec qui il fallait compter.
La tempête assourdissante ; l’eau glacée qui remplissait le bateau et engourdissait ses jambes ; les appels, de plus en plus faibles, de ses compagnons présents dans la seconde embarcation ; les cris de Caradog, qui tentait de lui décrire les événements tout en luttant contre l’inévitable.
La scène, dans l’obscurité totale qui l’emprisonnait, avait été la pire expérience de sa vie.
Mes parents croyaient fermement que le Don trouvait de lui-même la personne digne de l’accueillir, que l’essentiel était déjà en elle et que la magie ne faisait que révéler ses dispositions.
— Mais… comment tu peux en être sûre ?
Elle rit aux éclats en montrant le ciel du doigt.
— Comment sais-tu que le soleil se couchera bien ce soir ?
— Bah… Je le sais, c’est tout.
— Voilà, tu as ta réponse…