Un jeune homme revient chez lui, au bord du fleuve où, cinq ans plus tôt, il a tué son meilleur ami. Fasciné, il redécouvre la ville de son enfance, étrangère et familière, et se remémore cette amitié tourmentée jusqu'à l'événement fatal. Récit entre ombre et lumière, roman intense et fervent où la nature reflète les passions, Le Jour de l'effondrement emporte son lecteur jusqu'à la résolution - et l'apaisement.
Michèle Astrud" title="Le jour de l'effondrement > Michèle Astrud" />Après avoir lu le résumé, je m'attendais à une histoire qui me retourne émotionellement, et ce fut le cas.
En le lisant, on ressent de la colère, de la rage, de l'abattement, mais aussi beaucoup d'émotions positives que le narrateur nous fait passer à travers son récit.
Lorsqu'il revient des années après, dans cet endroit qui a vu le malheur arriver, qui a vu la mort de son meilleur ami qui quelque part était même un beaucoup plus qu'un ami, il erre tel un zombie en remontant le temps, en se rappelant tout ces événements qui ont amenés au jour du drame.
Nous voguons entre passé et présent, on en vient à s'attacher au narrateur, à cet homme effondre, voir détruit qui recherche finalement un espoir de pouvoir continuer à vivre, une raison valable d'envisager un futur.
Dans ce genre de livre, où ce l'on vit l'histoire à travers le narrateur, j'aime ressentir le fait d'avoir l'impression que j'ai la personne en face de moi, que c'est à moi qu'elle raconte son histoire et non dans les pages d'un livre. Il faut bien avouer que c'est tellement bien réussi, que je ne peux que franchement vous conseiller de vous aussi découvrir cette histoire.
Michèle Astrud a un talent de narratrice comme je n'en ai que rarement lu, en général il y a toujours un petit grain de sable qui vient gripper la machinerie, mais ici je n'ai honnêtement rien trouvé qui pourrait ressembler à ce minuscule grain de sable.
Si vous ne connaissez pas cette auteure, lancez-vous sans aucuns doutes, je vous la recommande.
Merci à David de chez Les forges de Vulcain pour sa confiance.