Editions Mnémos
Collection Icares
288 pages
Paru en 2010
Chronique du T1 : Arachnae Quatrième de couv' :La splendeur de Cribella, capitale lagunaire de Cytheriae, n'est plus qu'un lointain souvenir rongé par l'humidité et la décrépitude. Certains prétendent même que d'effroyables créatures hantent ses canaux nauséabonds... Et voilà qu'aujourd'hui une vague de suicides inexpliqués endeuille le quartier populaire de Métida. Nola, écrivain public, et son amant, Angelo di Larini, sorcier réprouvé de l'Ordre de la Nouvelle Lune, entendent découvrir et combattre les forces à l'œuvre. Leur dernière piste les mène à Malatesta, démon né d'amours contre-nature prisonnier du Dédale. Sera-t-il un allié... ou leur plus implacable ennemi ?
Mon avis :Après ma lecture d'Arachnae, j'ai enchainé avec le Tome 2 immédiatement. Ce qui est pas mal avec cette série c'est que j'ai l'impression qu'on pourrait presque lire les tomes indépendamment des uns des autres étant donné qu'on change de lieu et de personnages à chaque tome.
Pour celui-ci, on se retrouve donc à Cytheriae qui me fait penser à une Venise glauque, des canaux infestés de trucs blanchâtres qui te vident de toute substance ( hum hum). Une situation politique tendue et au bord de l'implosion, des immigrés bloqués aux frontières par la police (ça rappelle quelque chose...), une population qui crie famine et des dirigeants qui ne font que des prières à la Déesse sans vraiment chercher de solutions pour le peuple. La révolte gronde...
Dans ce contexte, on va rencontrer Nola, une morte vivante appelée félibre mais je n'ai pas vraiment compris de quoi il s'agissait vraiment, j'ai dû louper l'info au tout début. Elle est écrivain public. Autour d'elle gravitent plusieurs personnages plus ou moins mystérieux, un nécromant, une maquerelle artiste-peintre, des policiers, journalistes et j'en passe. Dans ce tome on sera très peu auprès des gens de pouvoir qui ont vraiment un intérêt médiocre comparé à Arachnae.
Même si j'ai trouvé ce tome légèrement en-dessous du 1er, plus une question de personnages moins attachants, j'ai beaucoup aimé retrouver l'univers sombre de cette série, des " suicides " étranges avec des arcanes de tarot en toile de fond. D'ailleurs, je pense que l'auteure est une férue de Tarot vu que dans Jadis son personnage en utilise aussi et dans Matricia, la place de ce jeu est également prépondérant.
Dans cet univers, la place est faite aux femmes, à la communauté LGBTQ+ et même que dans le T3 l'héroïne est une femme noire, fait suffisamment rare pour être souligné.
A lundi prochain pour le T3 ^^
Ce livre compte pour le Challenge de la Littérature de l'imaginaire.
Bonne lecture !