4ème de couverture: Article 1:
Les survivants de l'explosion nucléaire sont déchus de leur humanité et doivent porter un tatouage permettant de les identifier. Chaque tatouage représente un animal symbolisant le crime commis pendant la guerre. Un loup pour le meurtre, un lion pour le viol, un renard pour la torture et un tigre pour le rapt d'enfants.
Article 2:
Les tatoués seront distribués aux familles et amis des victimes qui pourront ainsi se venger de leurs crimes. Un maître a tous les droits sur son tatoué, excepté celui de le tuer. Il peut le battre, l'exploiter, le revendre, l'enfermer, etc.
Article 3:
Toute atteinte d'un tatoué sur un civil sera punie par un emprisonnement à vie dans un camps de torture.
Paris croule sous les bombes et les fusillades depuis que Kagan Közul est revenu se venger de ceux qui l'ont injustement envoyé en prison cinq ans auparavant. Des trois coupables, il n'en reste plus que deux: Sarah et Milian se haïssent, mais à présent ils doivent survivre, ensemble.
Je remercie Caroline Giraud de m'avoir permis de découvrir son roman.
Je ressors de ma lecture bouleversée. La loi de Gaia, c'est une dystopie assez différente de toutes celles que j'ai pu lire mais c'est aussi une histoire d'amour.
Dès les premières pages, nous découvrons Kagan Közul et Sarah.
Kagan est un tatoué. Comme tous les survivants de l'explosion nucléaire, il a été tatoué et réduit à l'esclavage. Grâce à la loi Gaia, son maître a tous les droits sur lui, il a le droit de la battre, de le torturer, de l'exploiter... sauf celui de le tuer.
Quant à Sarah, c'est une jeune étudiante qui rentre chez ses parents pour les vacances. Elle découvre que ses parents ont pris un tatoué comme esclave. Cet esclave n'est autre que Kagan Közul... (Bon, je ne vous en dis pas plus sur l'histoire au risque de vous spoiler ;) )
J'ai adoré ma lecture. C'est même un gros coup de cœur! La loi de Gaia est une histoire bouleversante qui m'a fait passer par beaucoup d'émotions différentes.
La grande force de ce roman, c'est qu'à chaque chapitre, nous alternons les points de vue. D'un côté, nous suivons Kagan, qui est l'esclave des parents de Sarah. Le père de Sarah le bât souvent tandis Sarah et son frère Nathan font tout leur possible pour le défendre.
De l'autre côté, nous suivons Sarah devenu adulte qui doit faire face à un Kagan qui veut se venger de ceux qui l'ont injustement envoyé en prison.
Cette alternance de point de vue permet de tenir le lecteur en haleine. Pour ma part, je n'ai pas pu lâcher ce livre jusqu'à la fin.
De plus, la plume de l'auteur m'a beaucoup plu. Elle est très fluide et tranchante. Je me suis laissé emporter par sa plume sans aucun problème. Caroline Giraud a un style d'écriture très entraînant.
En bref, un énorme coup de cœur que je ne peux que recommander.