Roy Grace, tome 9
Brooklyn, 1922. En pleine nuit, un petit garçon terrorisé, entend quatre hommes pénétrer chez lui. Ils tuent sa mère et emmènent son père. Sa sœur et lui ne le reverront jamais plus. Désormais orphelins, ils embarquent avec leur tante pour l'Irlande. Avant le départ, un inconnu leur remet un morceau de journal avec quatre noms et une suite de chiffres griffonnés dessus, ainsi qu'une montre.
Honte à moi, je ne suis pas vraiment cette série selon l'ordre de publication... Je suis même en train de la découvrir à l'envers.
Dans ce neuvième tome, on retrouve la plume de l'auteur que l'on aime tant : des chapitres courts et une lecture fluide. Petite nouveauté qui m'a beaucoup plu et qui permet de sortir un peu de la trame classique que Peter James a l'habitude de nous livrer : des bonds dans le Brooklyn des années 20 permettent de mettre en place l'enquête actuelle.
J'ai aimé retrouvé Roy Grace et Chloe, sa nouvelle femme. Malgré le fait que je prenne les tomes à l'envers, le fil rouge concernant le couple et l'ex-femme de Roy m'intéresse beaucoup.
Concernant les personnages secondaires relatifs à l'enquête de ce tome, j'ai quelques réserves. La personnalité de Gavin, le grand-père, est bien développée mais certains dialogues m'ont perturbé à cause de tournures de phrases qui ne collent ni avec son niveau social ni avec son âge avancé.
J'aurais aimé découvrir un peu plus Aileen, la victime du début et la sœur de Gavin.
L'intrigue est très intéressante et prenante comme à chaque fois avec Peter James. Les passages concernant la vie privée du héros peuvent paraître un peu longs mais chaque idée de l'auteur a une utilité et rien n'est laissé au hasard.
Le thème de la mafia new-yorkaise m'a plu même si l'ambiance que j'imaginais n'est pas très présente : le lecteur ressentira plus la guerre de pouvoir entre Gavin et son fils.
Le dénouement est bien trouvé et surprenant puisque l'auteur a su berner le lecteur jusqu'au dernier chapitre.
En bref, Roy Grace est toujours aussi attachant. Cette enquête est intéressante grâce à un schéma qui mêle passé et présent. Je regrette peut-être un climat corrompu un peu trop actuel, j'aurais préféré retrouver un peu plus de l'ambiance des années 20.
J'ai lu ce roman à l'occasion du #FRRAT Summer Edition '16 pour le thème «Un livre de plus de 300 pages».
Il me permet de participer au challenge gourmand, l'eau : «Ils avaient devant eux un écran plat, un clavier, un téléphone, un café et une bouteille d'eau.»
et au challenge des 170 idées, n°110 : une horloge.
Du même auteur, sur le blog :
Roy Grace : Comme une tombe, Pour l'éternité
Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur – Les autres tomes de la saga
Site de l'auteur – Où trouver ce titre ?