Date de sortie : 10 décembre 2014 (1h 33min)
Réalisé par : Tomm Moore
Genre(s) : Animation, Famille, Fantastique
Nationalités : Irlandais, Danois, Belge, Luxembourgeois, Français
Note :
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Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d’un phare sur une petite île.
Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que
sa petite soeur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux.
Au cours d’un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.
Je suis tombée par hasard sur la critique d’une blogueuse (mille excuses car je ne me souviens plus qui c’était) qui parlait de ce film d’animation, et j’avais été séduite par le résumé et attirée de part le portrait qu’elle en avait dressé. Comme c’est les vacances, j’ai lancé ce film en pleine après midi, avec l’envie de m’évader un peu, et je dois dire que ce dernier a rempli sa mission ! Comme vous le savez surement,
je suis énormément attachée à la mer et à l’océan en général, je ne pouvais donc pas passer à côté du Chant de la Mer.
Dès le départ du film,
on se sent happé par l’univers, les chants mélodieux, les légendes celtiques et les personnages. Quel que soit l’âge, on se met à entendre le chant de la mer pour se laisser glisser dans l’histoire.
Dans ce film, c’est le monde marin qui est revisité ; ses légendes transmises de bouche à oreille prennent vie sous nos yeux et s’éveillent avec les enfants ; qui eux s’évertuent encore à rêver. Et cela même malgré la confrontation inévitable avec le monde des adultes.
Les personnages sont très attachants… Ben à qui sa maman manque, éprouve du mal à tisser des liens avec sa petite soeur. Mais c’est en s’ouvrant doucement au monde de cette dernière (qui est muette), que leur relation évolue.
L’univers et le chemin que prennent les personnages m’ont fait sentir l’influence d’Hayao Miyasaki, puisque comme au travers de ses films, les enfants sont bien souvent confrontés à une réalité compliquée, les poussant ainsi à agir presque « en adulte » ce qui aura comme conséquence de les faire évoluer. J’ai d’ailleurs trouvé que la sorcière aux hiboux me faisait penser à Yubaba, la sorcière du film « Le voyage de Chihiro ».
Les
dessins sont vraiment particuliers et soignés, j’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire était présentée.
Moi qui pensait tomber sur un film d’animation pour enfant,
j’ai été surprise et séduite par l’univers présenté dans Le Chant de la Mer. La qualité du film est réellement remarquable et l’histoire m’a marqué
par sa poésie et sa délicatesse dans les thèmes qu’elle aborde.