The Last of Us

Par Julia

Salut à tous !

Aujourd’hui je vous présente un jeu que j’ai terminé le mois dernier et que j’ai adoré !

On y va ?

La mode du virus qui anéanti la planète est bien là. Dans The Last of US, un virus a contaminé le monde et les zombies ont fait surface.Vous n’allez pas tuer que du zombie mais vous allez plutôt devoir protéger les vôtre. Un récit poignant où le joueur ne ressortira pas indemne.

Naugthy Dog est connu pour Crash Bandicoot dont je vous ai parlé il n’y a pas si longtemps ici ainsi que Jak and Daxter. Depuis Uncharted, ils ont prouvé qu’ils avaient avancé au niveau de leur technique. The Last of Us nous plonge dans une ambiance oppressante et on ne lâche plus sa manette.

Les scénaristes de The Last of Us ont voulu s’inspirer du Cordyceps, un champignon qui altère le comportement des insectes avant de les tuer. Des excroissances leur permettent de disséminer des spores. Pour le jeu, ce sont les humains qui développent le virus et se le transmettent par morsure ou par inhalation des spores. Plusieurs stades sont possibles pour les zombies. C’est vraiment la première fois que j’ai pitié des zombies car pour ceux qui sont au stade un, dit les coureurs, on sent qu’ils ont encore une part humaine. Ils subissent quelque chose dont ils aimeraient se débarrasser mais l’instinct de mordre prend le dessus.

Les coureurs vous pourchassent sans fin. Ce ne sont pas les pires car ils sont fragiles et facilement gérable. Ce sont les premiers qu’on rencontre. Les claqueurs sont un level largement au dessus car le corps à corps est impossible. Il faut soit se faire discret pour les tuer par derrière ou faire un headshot direct. Ils sont défigurés et leur tête ressemble à un énorme chou-fleur. Ils sont vraiment dégueulasses et n’hésiteront pas de vous faire une jolie morsure dans le cou pour vous faire un game over. Le champignon a eu l’avantage de les rendre aveugle donc la discrétion s’impose. Ils entendent le moindre bruit et sont reconnaissable à un son bruyant et effrayant. Vous rencontrerez d’autres infectés avec un autre level et là…c’est une autre histoire !

L’armée contrôle les zones de quarantaine mise en place dans les grandes villes. Sauf que la population s’appauvrit et meurt de faim. Les Lucioles, un groupe rebelle, tente d’améliorer leurs conditions mais l’armée fait tout pour les nuire. Cela fait vingt ans que l’épidémie est présente et on est là. Dans cet univers violent et glauque, on incarne Joel, un homme de presque cinquante ans, qui doit faire sortir un colis de la zone de sécurité de Boston. Il doit le remettre à un groupe des Lucioles. Seulement voilà, le colis est une jeune adolescente du nom d’Ellie. Bien entendu, tout ne va pas se passer comme prévu et nous allons devoir traverser les Etats-Unis dans un monde délabré et magnifique à la fois. J’ai eu des étoiles plein les yeux tellement les paysages sont magnifiques. Le jeu est par moments contemplatif. Au fur et à mesure du jeu, nous allons en apprendre plus sur les personnages et un lien va se tisser. Une très belle histoire sur fond de zombies.

The Last of Us arrive à tantôt nous donner des phases d’action et tantôt des moments de balades contemplatives à couper le souffle. Tout est là dans les moindres détails entre une ville délabrée jusqu’aux montagnes enneigées en passant par des pièces où des millions de souvenirs refont surface. Cela m’a fait bizarre de découvrir des chambres d’enfants dans un sale état avec des photos de famille. Tout est fait pour que cela soit le plus réaliste possible. Ajoutons à cela les musiques d’ambiances qui ne sont pas omniprésentes mais juste ce qu’il faut pour rendre ce jeu génial. Gustavo Santaolalla est un compositeur que je ne connaissais pas du tout et j’aime beaucoup ce qu’il a proposé niveau musique. Les bruitages sont tout aussi important car dans ce jeu, ils permettent de repérer les ennemis. Je ne l’ai pas joué en VF donc je ne peux pas vous dire quoi que ce soit dessus. On ne sait jamais réellement quand on va passer d’une scène d’action à une scène d’exploration. C’est assez mélangé et surprenant.

Les zombies surgissent quand on s’y attend le moins. Plus ils sont nombreux, plus il est difficile de les battre. Parfois, il est préférable de fuir. Cela m’est arrivé deux ou trois fois et tant pis pour les objets ! En général, avec un peu de bon sens, on peut venir à bout des infectés. J’avais tendance à foncer dans le tas alors je suis morte une centaine de fois ! xD Le mieux est de s’infiltrer et de la jouer en mode furtive quasiment tout le temps. Les humains sont beaucoup plus difficiles à tuer car ils communiquent entre eux et sont comme vous au final. Ils jouent parfois aussi intelligemment que vous pour vous débusquer. Les coups de stress sont là mais il faut rester concentrés pour les avoir.

Pensez à explorer les lieux ! On ne croirait pas comme ça mais la moindre petite cachette peut déceler un trésor…vital ! Les ressources comme les munitions ou ce qui vous permet de créer des kits de soins sont limitées. A vous d’en trouver un maximum et de tout utiliser minutieusement. Personnellement, j’ai joué au mode normal et c’est faisable. Assurez-vous d’avoir assez d’armes et de munitions. Le petit plus sont les détails qui vont vous débloquer des dialogues entre les personnages. Il y a aussi des objets bonus à trouver. Vous allez pouvoir améliorer vos armes de temps en temps et débloquer des compétences. Malheureusement il faudra choisir quelles compétences à améliorer et ça, c’est bien dommage.

Je ne vous le répéterai jamais assez mais il vous faut absolument être furtif et vous faufilez derrière les ennemis pour les neutraliser. Foncer tête baissée est vraiment suicidaire même si cela peut parfois vous sauver ( paradoxal ). Le  » pouvoir  » de Joel est de localiser par son ouïe fine les ennemis cachés plus loin dans la pièce. C’est vraiment pratique pour pouvoir choisir sa tactique d’approche. C’est vraiment bien trouvé lorsque vous voulez affronter les zombies mais pour les humains, ils sont plus malins et donc plus difficiles à débusquer.

J’ai terminé le jeu en 17h tout en explorant toute la map. Je suis passée à côté de certaines cachettes car par moments, il fallait que je m’échappe et je n’avais pas le temps de fouiller partout si je ne voulais pas mourir. Un mode multijoueur est proposé avec les maps du mode solo. Je n’y ai pas joué car le jeu principal se suffit à lui-même. Dans le multi, on incarne les membres des Lucioles ou des chasseurs dans des matchs à 4 contre 4. Cela ne m’intéresse pas trop personnellement.

La petite surprise du multi est qu’on peut utiliser également le mode  » écoute  » ce qui rend le joueur encore plus vigilent. Les munitions sont également comptés. Ce qui est chouette est que votre progression correspond à une journée pour une partie. Le niveau est le nombre de jours de survie de votre clan. Vous récoltez des vivres pour eux et vous élargissez la communauté. Mais plus elle grandit plus il devient compliqué de la nourrir. Finalement, cela peut être une bonne idée entre deux sessions de partie du jeu original. En bref, un jeu en immersion total dans un monde apocalyptique magnifique. Il est stressant mais on a des personnages très attachants et évoluer dans cette map rend le jeu superbe !

9/10