Résumé
Dans le Montmartre des années 1980, Louis, un artiste, un provincial venu tenter sa chance à Paris, rencontre Jacqueline. Jacky… Coquelicot… Jacky est une fille au grand cœur. Elle fait la rue, mais c’est l’idée de José. « Juste assez pour payer le loyer et tu arrêtes » qu’il lui avait dit, José… « C’est du fric facile, tu vas voir! » Sous le ciel à Paris, c’est l’amitié, l’amour… C’est la vie, la mort… Les rires, les espoirs… Une histoire teintée de rouge. Ainsi va la vie qui va…
C’est aujourd’hui une toute petite chronique que je vous fais, la raison est que j’ai peur de livrer toute l’histoire si j’en écris trop. Ce livre m’a plongé dans un état un peu bizarre après l’avoir fini : j’étais un peu déçue (vous verrez pourquoi par la suite) mais en même temps je me suis sentie légère, avec un léger sourire sur mes lèvres mentales - je ne sais vraiment pas comment expliquer ça autrement -.
Jacqueline aussi appelée Jacky, ou Casquette, fait la rue. Ce n'est pas elle qui l’a vraiment décidé, mais c’est arrivé comme ça. Elle avait besoin d’argent, son copain lui souffla l’idée. Son copain n'est pas vraiment un garçon bien, c’est même un profiteur. Vivant sur le dos des filles, toujours plusieurs à la fois. C’est le Paris des années 80, entre insouciance et déceptions. La vie n’y est pas facile, mais pas désagréable non plus. Jacky porte toujours une petite Casquette rouge, c’est d’ailleurs de la que lui vient son surnom. Un jour en faisant la rue elle rencontre un homme, qui refuse de monter avec elle… Il a pas beaucoup d’argent, il veux être écrivain. C’est pour ça qu’il est venu sur Paris, qu’il a quitté sa famille et sa campagne. Ils vont être ensembles, très vite, à la vitesse de la vie à Paris. Ils vont vivre, s’aimer…
C’est une histoire de vie avant tout, d’amour, d’amitié… Ce livre célèbre la vie. Même si on y croise la mort, le cancer, le sida, la crise cardiaque. Le rythme est rapide, les auteurs nous tiennent en haleine du fait que les paragraphes sont très courts, les phrases aussi. Pas de grandes envolées lyriques s’étalant sur des dizaines de lignes. C’est clair, concis. Un peu comme s'ils décrivaient quelque chose en essayant de le faire avec le moins de mots possible. Très efficace, on se représente bien les lieux, les odeurs, les ressentis des personnages. Les personnages eux, sont communs. Pas de super héros, de fille idéalisée qui pourrait sortir d’un magazine… Ils pourraient être nous, eux, un voisin, un inconnu croisé dans le métro. Pas stéréotypés non, juste communs. Comme vous et moi. Et croyez-moi je n'en croise pas souvent au fil de mes lectures.
Voilà, la déception : la FIN. Ou du moins, la dernière action du livre, si je puis dire, qui est vraiment trop prévisible. Mais bon je ne vais pas pleurer, c’est la seule chose que j’ai à lui reprocher à ce petit livre. Alors oui, je le conseil à toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient célébrer la vie durant quelques heures. Et même aux autres, ceux qui souhaitent juste faire une jolie petite découverte littéraire. Mais il faut quand même aimer le réalisme, les histoires de vies.