Batman : Le fils de Batman de Grant Morrison et Andy Kubert, Eaglemoss, 2016 (VO : 2006-2007), 174 pages.
Lu dans le cadre du French Read-A-Thon !
L’histoire
Batman a déjà affronté Talia al Ghul et son empire du crime à plusieurs reprises, mais leur lutte prend un tour bien plus personnel lorsqu’elle présente au héros le fils issu de leur union : Damian ! Malgré son jeune âge, c’est déjà un assassin de renom, et Tim Drake, alias Robin, ne tarde pas à en faire les frais ! Pour Batman, c’est le début d’une épopée qui va l’amener à revisiter toute son histoire et redécouvrir des alliés comme des ennemis passés. Contient Batman #655-658, #664-666.
Note : 4/5
Mon humble avis
Dans ce vingt-quatrième volume de la collection Eaglemoss, sont recueillies des histoires centrées autour de Damian : son arrivée dans la vie de Bruce, jusqu’à une vision du futur où il est lui-même devenu Batman. J’apprécie énormément les Robins – même si Damian n’est pas dans mon top 3 – et toutes les histoires qui tournent autour de la Batfamily, en fait, j’ai donc un peu de mal à être objective.
Ces arcs sont très intéressants puisqu’ils montrent une facette différente de Bruce, qui est beaucoup plus lui-même en tant que Batman qu’en tant que Bruce Wayne, millionnaire de Gotham. Mais Alfred lui fait remarquer qu’il y a bien longtemps qu’il ne joue plus au playboy et que les médias s’en sont aperçu. Et puis, la voix rauque et grave qu’il réserve normalement à Batman est presque devenue sa voix courante. Il est grand temps pour Bruce de prendre quelques vacances, et quoi de mieux pour cela qu’un gala de charité à Londres ? Bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu et il est rapidement obligé de sortir son masque de Batman.
L’histoire s’enchaîne plutôt bien, jusqu’à l’arrivée de Damian, bien décidé à tout chambouler dans le Manoir Wayne pour montrer qu’il est le plus fort, alors même qu’Alfred et Tim ne font rien pour le contrarier et au contraire, tout pour l’aider (notamment quand Tim sauve Damian d’une mort certaine, lui parle calmement, puis manque de se faire tuer). Bon, ce n’est pas à mettre entre toutes les mains, on assiste à des violences particulièrement sordides qu’un homme gonflé aux testostérones affligent à des prostitués, jusqu’à les tuer parfois… Ah oui, s’ensuit un passage plutôt ridicule où Bruce se frotte avec la chemise qu’il portait à une réunion de Wayne Enterprise pour se couvrir de testostérones… parce que « Quelle est la chose que le mâle dominant est programmé pour respecter ? Le mâle alpha plus. » Wow, wow, wow. Ça va beaucoup trop loin pour moi, je préférais le Bruce Wayne qui dormait en serrant un coussin contre lui quelques pages auparavant, c’était beaucoup plus sympa.
J’aime beaucoup le dessin en tous cas, quand c’est pas trop bombardé de muscles difformes, c’est bien fait et Andy Kubert arrive parfaitement à adapter son dessin aux différentes humeurs et situations, pour que ce soit crédible et qu’on rentre complètement dans l’histoire.
Je finirai avec une fabuleuse citation de notre cher Damian Wayne, que je vais probablement encadrer :
« Je savais que je ne serais jamais aussi bon que Wayne ou que Dick Grayson… mais j’avais promis de ne pas laisser Gotham sans un Batman. Alors je me suis spécialisé… dans la triche. »
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