Auteur : Sonia Dron
Titre : La Douleur des Sentiments
Édition : Auto-Édition et Chapitre.com
Date de parution : 25 février 2015 (Chapitre.com)
Genre : Romance / Érotique
Nombre de Pages : 185
En me proposant de lire son roman, l’auteure m’a révélé que j’étais son premier chroniqueur faisant partie de la gent masculine. Eh bien, c’est aussi une première pour moi puisque je n’avais jamais lu de livre érotique. Alors, à votre avis, est-ce que j’ai aimé ?
Tout d’abord, je tiens à préciser une chose, il est vrai qu’il s’agit d’un roman érotique, comportant beaucoup de scènes de sexe, cependant, je vois cette histoire avant tout comme une comédie romantique avec du sexe en plus.
En outre, les scènes de sexe ne sont jamais vulgaires, sont souvent amenées avec douceur et apportent toujours quelque chose au récit.
L’auteure ne manque d’ailleurs pas d’imagination pour nous offrir une multitude de synonymes, images et métaphores de l’acte sexuel.
Il est très agréable de découvrir le roman dans le roman, de suivre Rose en parallèle de nos héros contemporains et d’avoir plusieurs points de vue différents sur l’amour et la sexualité entre les deux époques. D’autant plus que l’intrigue de ce fameux roman aura un certain impact sur la fin de l’histoire.
Greg est un personnage très antipathique que j’ai détesté du début à la fin. De plus, je ne comprendrai jamais ce genre de personnes (voir le chapitre 21 )
Les personnages sont cependant tous très bien construits et je regrette même que certains d’entre eux ne soient pas plus présents.
J’ai vraiment aimé la plume de Sonia Dron qui trouve toujours les mots justes et parviens très bien à faire ressentir les sentiments de ses personnages, autant dans les bons moments que dans les mauvais.
Je trouve d’ailleurs que le titre de ce roman est très bien choisi et qu’il représente bien l’histoire, mais aussi la réalité au-delà des mots.
L’auteure a vraiment réussi à me mettre un doute sur le dénouement du récit, mais je n’ai finalement pas du tout été déçu (j’étais d’ailleurs comme une petite midinette en lisant les derniers chapitres (oui, oui, j’assume ! Enfin…)).
Les touches d’humour tout au long du roman sont aussi très agréables.
Enfin, j’ai beaucoup apprécié les remerciements de l’auteure à la fin du livre.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce roman et je ne suis vraiment pas déçu. Romance, sexe, humour (bon c’est pas le monde des Bisounours non plus hein ) pour nous faire passer un très bon moment, bravo à Sonia Dron, j’ai été agréablement surpris.
La couverture est plutôt simple, mais sympathique.
Citations
— Tu es déjà tombé amoureux ?
— Hum… Amoureux ? Tu veux dire lorsque l’on a une petite boule au ventre, au point de perdre l’appétit et le sommeil ? Que l’on pense constamment à l’autre sans pouvoir se concentrer sur autre chose ?
— Oui, je crois que tu as bien résumé les symptômes.
— Eh bien, j’ai entendu parler de ce que l’on ressent, mais je crains de n’avoir jamais vécu ce genre de manifestations… ou que très peu.
— Tu es en train de me dire que tu n’es jamais tombé amoureux ?
— J’ai déjà eu des sentiments très forts pour quelqu’un, oui. Mais l’amour véritable… je ne sais pas.
Elle ferma les yeux. Un sentiment de révolte et de dépit l’envahit soudainement. Elle pensa immédiatement à son entourage qui allait sauter sur l’occasion pour lui rappeler qu’elle était avec un goujat et qu’elle ferait mieux de le quitter. Elle les entendait déjà lui faire la morale, mais elle était comme prisonnière de son emprise. Elle n’y pouvait rien. Il avait un don pour se faire pardonner. Elle savait déjà que les prochains jours, Greg mettrait tout en œuvre pour lui faire oublier cette journée.
Une fois installée dans le bus, elle consulta son téléphone et fut surprise de lire un message : il désirait la revoir. Elle rougit, plaqua le téléphone contre sa poitrine et inspecta l’intérieur du bus pour voir si personne n’avait remarqué son changement soudain. Il venait de lui écrire. Il voulait la voir. Elle. Elle, qui se sentait transparente aux yeux des gens, qui se sentait invisible la plupart du temps, comme lorsqu’elle était plus jeune.
Elle aimait toutes les saisons, mais celle-ci était sa préférée. Elle lui rappelait les balades en forêt qu’elle faisait avec ses parents lorsqu’ils allaient cueillir des champignons. À cette époque-là, tout était plus simple. Elle était jeune et insouciante et la vie passait comme ça. Sans plus de questionnement.
Et non petits cochons, pas de citations érotiques, il vous faudra lire le roman pour ça