Les enfants indociles de Marie Charrel ****
Claire Jarnon mène une vie tranquille : chroniqueuse dans un journal local, elle passe son temps à inventer et à rédiger des comportements zodiacaux, sensibles à son humeur du moment. La disparition de sa grand-mère paternelle et le jeu de piste que cette dernière a laissé sur son sillage vont chambouler sérieusement son monotone quotidien.
Alors cap' ou pas cap' de lire ce livre réjouissant et sympathique? Honnêtement, Les enfants indociles au titre sublime mérite le coup d’œil. Marie Charrel dresse l'itinéraire d'une jeune femme au potentiel inassouvi, qui par manque de confiance ou par manque tout court (d'amour - familial en particulier avec une mère absente et un père en fuite) n'ambitionne pas grand chose dans sa vie. Les défis lancés par sa grand-mère qui, elle, a toujours assuré et les rencontres humaines qu'ils impliquent vont l'amener à se dépasser. Je soupçonne Marie Charrel d'envisager une suite à cette quête par l'intermédiaire de ce mystérieux locataire aux yeux bleus saisissants, dont la présence rassure l'héroïne et interpelle le lecteur. Un excellent roman d'été réussi.
autres avis : Nadège, Faelis, Caroline Doudet, Stephie,
Je suis si bien ici sans toi de Courtney Maum ****
Richard Haddon est un peintre qui, lui aussi, se cherche. Il a fauté et sa femme a du mal à encaisser l'adultère longue durée. Sa carrière professionnelle fait un status quo. L'inspiration lui fait défaut. Bref, tout va bien ! La vente d'un tableau anecdotique mais si précieux dans son parcours amoureux va relancer la donne et l'obliger à prendre des risques, tous les risques...
Cette histoire agréable mérite d'être lue et est idéale pour cette saison chaude pendant laquelle les corps s'exposent et les couples parfois explosent. Mais quelle idée d'avoir donné un tel titre qui rend invendable le bouquin ! (même s'il s'explique par l'intrusion épistolaire d'une ex qui a du mal à se faire oublier)
Imaginez : vous avez une bonne copine et vous souhaitez lui offrir ce dit bouquin. Elle découvre le titre et elle pense quoi du message que vous lui adressez, hein, elle en pense quoi ? Et je ne parle pas du cas de votre chéri-chéri ou chérie-chérie. Bref, Je suis si bien ici sans toi devient le premier livre que je n'offrirai pas, à cause de sa dénomination et c'est la première fois que je reproche un titre aussi rédhibitoire.
Et honnêtement c'est bien dommage parce qu'il y a des moments très doux dans ce roman (des vidéos familiales splendides, un questionnement judicieux sur le couple, une réflexion politico-artistique fine et drôle). Courtney Maum a parfaitement engagé son entrée en littérature avec sérieux et intelligence.
Il vous reste juste à dépasser la première de couverture !
Traduction de Sophie Troff
autres avis :Cathulu, Nadael,
Deux services de presse lus en mai et chroniqués en août ... non, non, je ne suis absolument pas en retard !
Images des romans chopées sur le site des Éditions Rue Fromentin
Claire Jarnon mène une vie tranquille : chroniqueuse dans un journal local, elle passe son temps à inventer et à rédiger des comportements zodiacaux, sensibles à son humeur du moment. La disparition de sa grand-mère paternelle et le jeu de piste que cette dernière a laissé sur son sillage vont chambouler sérieusement son monotone quotidien.
Alors cap' ou pas cap' de lire ce livre réjouissant et sympathique? Honnêtement, Les enfants indociles au titre sublime mérite le coup d’œil. Marie Charrel dresse l'itinéraire d'une jeune femme au potentiel inassouvi, qui par manque de confiance ou par manque tout court (d'amour - familial en particulier avec une mère absente et un père en fuite) n'ambitionne pas grand chose dans sa vie. Les défis lancés par sa grand-mère qui, elle, a toujours assuré et les rencontres humaines qu'ils impliquent vont l'amener à se dépasser. Je soupçonne Marie Charrel d'envisager une suite à cette quête par l'intermédiaire de ce mystérieux locataire aux yeux bleus saisissants, dont la présence rassure l'héroïne et interpelle le lecteur. Un excellent roman d'été réussi.
autres avis : Nadège, Faelis, Caroline Doudet, Stephie,
Je suis si bien ici sans toi de Courtney Maum ****
Richard Haddon est un peintre qui, lui aussi, se cherche. Il a fauté et sa femme a du mal à encaisser l'adultère longue durée. Sa carrière professionnelle fait un status quo. L'inspiration lui fait défaut. Bref, tout va bien ! La vente d'un tableau anecdotique mais si précieux dans son parcours amoureux va relancer la donne et l'obliger à prendre des risques, tous les risques...
Cette histoire agréable mérite d'être lue et est idéale pour cette saison chaude pendant laquelle les corps s'exposent et les couples parfois explosent. Mais quelle idée d'avoir donné un tel titre qui rend invendable le bouquin ! (même s'il s'explique par l'intrusion épistolaire d'une ex qui a du mal à se faire oublier)
Imaginez : vous avez une bonne copine et vous souhaitez lui offrir ce dit bouquin. Elle découvre le titre et elle pense quoi du message que vous lui adressez, hein, elle en pense quoi ? Et je ne parle pas du cas de votre chéri-chéri ou chérie-chérie. Bref, Je suis si bien ici sans toi devient le premier livre que je n'offrirai pas, à cause de sa dénomination et c'est la première fois que je reproche un titre aussi rédhibitoire.
Et honnêtement c'est bien dommage parce qu'il y a des moments très doux dans ce roman (des vidéos familiales splendides, un questionnement judicieux sur le couple, une réflexion politico-artistique fine et drôle). Courtney Maum a parfaitement engagé son entrée en littérature avec sérieux et intelligence.
Il vous reste juste à dépasser la première de couverture !
Traduction de Sophie Troff
autres avis :Cathulu, Nadael,
Deux services de presse lus en mai et chroniqués en août ... non, non, je ne suis absolument pas en retard !
Images des romans chopées sur le site des Éditions Rue Fromentin