Bilan des premières semaines d’août

Par Cmia11

Durant les deux premières semaines d’août, je suis partie dans le sud de la France, dans un endroit sans wifi, et j’en ai profité pour lire un maximum de livres. Je vais donc faire une critique rapide de chacun de ses livres.

J’ai pu dévorer deux livres sur l’histoire de l’Iran. Le premier concernait une histoire très ancienne à propos de Avicenne, un médecin célèbre dans le monde entier. J’ai adoré la personnalité du personnage, la manière dont, tout en étant croyant et musulman, il aime boire et coucher avec des femmes. Il est amusant, intelligent et dès que j’ai refermé ce livre, j’avais envie d’en savoir plus sur le personnage et de lire les livres qu’il avait écrit.

Le deuxième livre concerne une femme contemporaine qui vit à Paris et qui a vécu la Révolution Islamique de 1979 en Iran. J’ai apprécié le regard de cette petite fille sur les changements sociaux mais j’ai surtout apprécié la manière dont elle combat les attaques contre les femmes et la discrimination y compris en France. J’ai aimé le parallèle sur ce qu’elle a vu en France et la manière dont elle relie sa manière de penser aux livres qu’elle a lus. Sa lecture de Sade est absolument passionnante,  j’avais presque envie de lire Sade après avoir lu ce livre.

J’ai commencé la série des Veufs noirs d’Asimov, dont j’avais entendu beaucoup de bien. Il s’agit de petites énigmes, policières ou de la vie de tous les jours, et un groupe d’hommes qui se réunissent pour discuter et trouver des solutions à ces énigmes. J’ai dévoré les trois bouquins et je pense que s’il y avait d’autres bouquins de cette série dans la bibliothèque, je les aurais dévoré aussi. C’est un recueil de nouvelles où chaque énigme prend une nouvelle et Asimov joue sur ses points forts: les formats courts, les intrigues intelligentes et des personnages peu développés. Bref, je suis tombée complètement folle amoureuse de cette série de livres.

Je ne m’attendais pas du tout à une pièce politique sur des personnes politiques qui ont vraiment existé. Je pensais qu’il s’agissait de Becket, le dramaturge du XXe siècle. Je déteste la politique et Anouilh n’est à la base pas un dramaturge que j’apprécie donc la conclusion est évidente, je me suis bien ennuyée à lire ce récit sur des personnages politiques.

Ce livre, écrit du point de vue d’un des agents secrets, raconte l’envers de l’affaire du Rainbow Warrior. De plus, Dominique Prieur nous raconte comment elle est devenue la première femme dans les services secrets et l’envers du décor. Il s’agit d’un petit roman énergique, qui raconte des secrets qu’on ne voit pas tous les jours et j’ai adoré son récit et son discours sur ce qu’elle a ressenti.