Le livre du vendredi: Sans forme

Par Lucie & Marion

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 2 : Sans forme – Une aventure d’Alexia Tarabotti

de Gail Carriger

Alexia, devenue Lady Woolsey, toujours aussi impétueuse et excentrique, doit découvrir le mystère qui se cache derrière une subite mais temporaire crise d’humanité parmi tous les Nocturne de Londres. Armée d’une toute nouvelle ombrelle (digne d’un agent 007) et de son flaire légendaire, elle va mener cette enquête jusqu’au fin fond de l’Ecosse, là où le passé de son époux le rattrape.

On continue sur notre lancée et retrouvons ici un roman très léger au décors steampunk. Une aventure sans prétention qui se lit rapidement et qui reste agréable. L’auteure manque toujours de poésie mais pas d’humour ni d’ingéniosité.

Contrairement à ce que je pensais en sortant du premier tome, l’aspect steampunk n’est pas renforcé dans ce tome. La seule scène notable est celle du voyage en zeppelin qui, pour le coup, est bien décrite (surtout les tenues de voyage! Très bien trouvées!) mais nous fait tout de même regretter qu’il n’y en ai pas plus. Car Carriger apporte une touche fantasque au mélange de cuivre et d’acier du steampunk, elle a la capacité d’alléger, de féminiser cette esthétique faite de machines à gros boulons et de jet de vapeur et je trouve dommage qu’elle ne s’en soit pas plus servi.

Les personnages sont fidèles à eux-même: attachants et énervants à la fois; presque théâtrales. La façon dont les différents caractères sont articulés est très intéressante: le côté trop pragmatique et détaché d’Alexia/ la grandiloquence neuneu de Miss Hisselpenny / les attitudes de couvertures d’Arlequin de Lord Maccon,… C’est juste un peu trop pour être drôle et frais et pas assez pour être barbant; Carriger a réussi l’exercice.

Cependant, je n’ai pas aimé le tout dernier retournement de situation (celui qui est censé nous donner super envie de lire le tome trois) et je doute que je lirai la suite rapidement. Je ne dis pas que je ne le ferai jamais mais je vais laisser passer un peu de temps et voir si l’envie de continuer les aventures d’Alexia Tarabotti me reprend.

Cette lecture entre dans le Challenge Littérature de l’Imaginaire!

 

Marion