" Héloïse, ouille ! "
Divertissante production. Le mythe Abélard/Héloïse revisité. La brûlante passion sexuelle entre l'abbé et philosophe quadragénaire et la jouvencelle placée sous la tutelle de son vieil oncle. La multiplication des travaux pratiques. Jusqu'à ce que le vieil oncle ne siffle la fin de l'exaltante récréation. Abélard définitivement privé de ses accessoires s'en revient vers ses obligations religieuses tout en continuant à répandre d'insupportables, aux yeux des prélats, de sulfureuses odeurs. Héloïse sacrifiera sa belle et si avenante jeunesse. Le Lecteur résume, abrège, coupe court. Le roman se referme. Héloïse et Abélard défuntent chacun leur tour. La légende survit. Héloïse se taille la part due à l'inoffensive lionne. Jean Teulé se montra beaucoup plus convaincant dans quelques-uns de ses précédents romans.