Red Rising T2 : Golden Son

Par Tatiana

Pierce Brown

publié en 2016

528 pages

science-fiction

L’extrait 

« Ma vision se voile. Mes poumons se figent. J’ai un haut-le-coeur. Mon sang se fond en une espèce de mélasse. Un élan incroyable. Ma vue revient, mais je ne vois pas le tube, je ne vois même plus le vaisseau. Je vois Eo. Puis je m’évanouis. Personne ne résiste à cette vitesse.

Les ténèbres. Des trous dans les ténèbres. « 

La note 

COUP DE COEUR

La critique

Si le premier tome est passé à un chouïa du coup de coeur, le second en est un gros : Golden Son est un roman impossible à lâcher, qui vous donnera envie de vous taper la tête contre des murs. Mais pas trop violemment, quand même. Attention : si vous n’avez pas lu le premier tome, cette chronique peut contenir des spoilers !

Deux ans ont passé depuis les événements de Red Rising : Darrow n’est plus un Rouge mais le Faucheur, dont la réputation est plus que sanglante. Pourtant, il commet une erreur et perd tout : à nouveau, Darrow va devoir se battre pour survivre.

Les débuts de ce deuxième tome étaient difficiles : ayant lu le premier en début d’année, il a fallu se remettre les nombreux personnages en tête, ce qui n’a pas été une mince affaire… Et une fois ces réglages faits, le tome est carrément à la hauteur du premier, voire mieux ! On ne s’ennuie pas, le récit monte crescendo sans laisser deux minutes au lecteur le temps de se reposer ou de respirer. En parlant récit, celui-ci s’avère plus complexe que le premier, avec des intrigues toujours plus creusées et intéressantes, surtout sur les plans politiques et les stratégies militaires. Et même si cet aspect me faisait un peu peur, j’ai été complètement happée par l’écriture de Pierce Brown (qui est devenu l’un de mes auteurs chouchou). Ecriture qui nous emmène vers un final explosif qui m’a laissée complètement sous le choc et complètement détruite psychologiquement. Trois jours après ma lecture, je n’en reviens toujours pas.

Concernant les personnages, ils sont tous plus barjos les uns des autres, et surtout de plus en plus nombreux. Etrangement, cela ne m’a pas dérangée, car chacun agit selon ses propres intérêts. Ils bougent, tuent, désobéissent, trahissent…ce qui rend l’autorité de Darrow assez instable et le roman encore meilleur. Personne n’est à l’abri. Darrow reste mon personnage préféré : il est complexe, et son côté très humain pas parfait du tout me plaît beaucoup. Il se plante, se replante et se rereplante et j’adore ça, car il apprend de ses erreurs, ce qui est très rare dans d’autres romans. Aussi, j’ai eu une petite révélation pour Octavia, qui a soulevé beaucoup d‘intérêt, et j’espère la voir plus souvent dans le dernier tome.

En bref, de la violence, de la guerre et des émotions, Golden Son ravira les lecteurs les plus difficiles !