Ennemis intimes de David Hill

Par Julia

Salut à tous ! 

Aujourd’hui c’est un livre qui m’a déçu dont je vous fais part aujourd’hui. Je l’avais trouvé dans la boîte à lire et en général, je prends au hasard. Je pense ne plus le faire à l’avenir xD

On y va ?

 » Sans faire attention, je heurtai quelqu’un de plein fouet. Une fille. C’était Miss-je-ne-sais-plus-comment… J’ai dû passer pour le crétin de service. Son regard me parcourut de la tête aux pieds et retour, puis elle se détourna et s’éloigna. Bienvenue au lycée de Green Harbour !  » Slade déteste dès la première seconde Mallory Garner, excellente élève, brillante pianiste, parfaite sous tout rapport. Trop parfaite ?

Le risque de prendre un garçon comme personnage principal est compliqué. De plus, un adolescent soit-disant poète qui écrit des poèmes pathétiques et qui m’ont bien dérangé à la lecture. Je ne parle pas de l’écriture qui est terriblement nulle avec des blagues qu’un enfant de cinq ans serait capable de faire. Je ne dis pas que je ferais mieux mais je ne sais pas si l’auteur s’est relu à certains passages. L’histoire adolescente partait bien pourtant. Slade n’est pas un garçon attachant mais j’étais intriguée par Mallory.

J’ai mis du temps avant de comprendre son véritable problème derrière la Miss Parfaite et c’est un sujet qu’on ne peut pas aborder comme cela. Je vous le dit clairement, cela parle de l’automutilation. Il y en a de différentes sortes donc je ne vous dirai pas celle spécifique à Mallory mais je trouve qu’un sujet si grave, ne peut pas être abordé sur un roman de moins de 200 pages à coup de poèmes pathétiques et de dialogues tellement simplistes qu’ils sont dérangeant.

C’est le seul personnage auquel on s’attache avec les parents de Slade qui font office de parents hyper cools. L’histoire se passe aux US et l’auteur tient à montrer et insister sur la différence entre la famille riche de Mallory et celle qui tente de s’insérer dans ce quartier qui n’est autre que celle de Slade. On s’en serait bien passé et cela aurait été plus sympa, si je peux utiliser ce mot, de s’intéresser au profond mal-être de Mallory plus en détails. Je ne dis pas que c’est survolé mais c’est un peu trop facile de traiter ce sujet sur un certain point. Je ne vous dis pas exactement lequel si vous voulez lire le roman.