Bon alors c'est bizarre. Parce que Duane Swierczynski est un auteur de pulp que j'adore, et The Blonde ou A toute allure sont pratiquement des livres-culte que je conseille bien volontiers.
Date limite, pourtant, me laisse un sentiment mitigé. Est-ce le bouquin, ou la période ? Je remarque que j'ai tendance à trouver tout moyen pendant les vacances, un phénomène aussi étrange qu'inexpliqué.
Quoiqu'il en soit, voici à quoi vous attendre. Mickey a un peu une vie de merde : trente ans passés, pas de boulot, pas un rond, il est contraint d'emménager dans le studio de son grand-père qui est hospitalisé dans le coma. Sans perspective mirobolante, il passe ses journées à s'abreuver de bière. Du coup, il a sacrément mal aux cheveux et cherche à dégotter quelque chose, n'importe quoi, dans l'armoire à pharmacie de Papi. Coup de bol : il y a du Tylenol. Mais un vieux flacon tout pourri et assez douteux. Bref c'est du Tylenol qui fait voyager dans le temps, et Mickey se retrouve propulsé dans le passé, l'année de sa naissance, et va se lancer dans la quête du meurtrier de son père.
Alors sur le papier, c'est plutôt pas mal, mais ça se traîne façon mollusque dans toute la première partie. Ce qui est bien dommage si l'on considère que la deuxième partie est plus réussie, et exploite bien le concept de départ. Et puis c'est loin d'être aussi drôle que les précédents romans, même si ceux-ci étaient tout de même assez noirs. Après c'est toujours intéressant de retrouver Philadelphie, dans les seuls romans, à ma connaissance, qui s'y déroulent (mais il y en sûrement d'autres, je suis preneuse de conseils !), une ville en pleine transition, que Duane Swierczynski ne se lasse pas d'explorer, ici dans le quartier de Frankford, progressivement dégradé et laissé à l'abandon par le white flight, comprendre : la fuite des Blancs depuis le centre-ville mais les périphéries de classes moyennes plus cossues. Mais disons que je conseille plutôt The Blonde pour qui veut découvrir cet auteur.
Date limite, pourtant, me laisse un sentiment mitigé. Est-ce le bouquin, ou la période ? Je remarque que j'ai tendance à trouver tout moyen pendant les vacances, un phénomène aussi étrange qu'inexpliqué.
Quoiqu'il en soit, voici à quoi vous attendre. Mickey a un peu une vie de merde : trente ans passés, pas de boulot, pas un rond, il est contraint d'emménager dans le studio de son grand-père qui est hospitalisé dans le coma. Sans perspective mirobolante, il passe ses journées à s'abreuver de bière. Du coup, il a sacrément mal aux cheveux et cherche à dégotter quelque chose, n'importe quoi, dans l'armoire à pharmacie de Papi. Coup de bol : il y a du Tylenol. Mais un vieux flacon tout pourri et assez douteux. Bref c'est du Tylenol qui fait voyager dans le temps, et Mickey se retrouve propulsé dans le passé, l'année de sa naissance, et va se lancer dans la quête du meurtrier de son père.
Alors sur le papier, c'est plutôt pas mal, mais ça se traîne façon mollusque dans toute la première partie. Ce qui est bien dommage si l'on considère que la deuxième partie est plus réussie, et exploite bien le concept de départ. Et puis c'est loin d'être aussi drôle que les précédents romans, même si ceux-ci étaient tout de même assez noirs. Après c'est toujours intéressant de retrouver Philadelphie, dans les seuls romans, à ma connaissance, qui s'y déroulent (mais il y en sûrement d'autres, je suis preneuse de conseils !), une ville en pleine transition, que Duane Swierczynski ne se lasse pas d'explorer, ici dans le quartier de Frankford, progressivement dégradé et laissé à l'abandon par le white flight, comprendre : la fuite des Blancs depuis le centre-ville mais les périphéries de classes moyennes plus cossues. Mais disons que je conseille plutôt The Blonde pour qui veut découvrir cet auteur.