Date limite, pourtant, me laisse un sentiment mitigé. Est-ce le bouquin, ou la période ? Je remarque que j'ai tendance à trouver tout moyen pendant les vacances, un phénomène aussi étrange qu'inexpliqué.
Alors sur le papier, c'est plutôt pas mal, mais ça se traîne façon mollusque dans toute la première partie. Ce qui est bien dommage si l'on considère que la deuxième partie est plus réussie, et exploite bien le concept de départ. Et puis c'est loin d'être aussi drôle que les précédents romans, même si ceux-ci étaient tout de même assez noirs. Après c'est toujours intéressant de retrouver Philadelphie, dans les seuls romans, à ma connaissance, qui s'y déroulent (mais il y en sûrement d'autres, je suis preneuse de conseils !), une ville en pleine transition, que Duane Swierczynski ne se lasse pas d'explorer, ici dans le quartier de Frankford, progressivement dégradé et laissé à l'abandon par le white flight, comprendre : la fuite des Blancs depuis le centre-ville mais les périphéries de classes moyennes plus cossues. Mais disons que je conseille plutôt The Blonde pour qui veut découvrir cet auteur.