Après avoir passé mon bac littéraire en 2014, je voulais me diriger vers des études qui allaient dans le domaine qui me convenait. J'ai donc mis plusieurs choix sur Admission Post-Bas, dont un DUT Information-Communication - option métiers du livre. Néanmoins, je n'ai pas pu y accéder : j'ai donc dû choisir une autre voie. J'avais, en autres choix, des études de langue des signes française (qui m'intéressaient beaucoup) et une LLCE Japonais. Je me suis dirigée vers les études de japonais car j'apprécie l'histoire, la culture et surtout la littérature.
Je m'y suis donc consacrée de 2014 à 2016.
Pendant mes deux premières années, les cours principaux sont des cours de littérature, arts, pensées et civilisation, des cours d' expressions écrite et orale (même si on ne faisait principalement que de l'écrit) et des cours de kanji-méthodologie. Les deux choses qui changent sont les options et la langue vivante choisies.
Durant ma première L1, j'avais pris des cours que le département de japonais proposé en option : art manga-animation et japon contemporain ; comme langue, j'avais l' espagnol mais, ayant eu de gros soucis avec le professeur, j'ai fini par être défaillante dans cette UE...
Lors de ma deuxième L1, en option, j'ai gardé le cours de japon contemporain, puis, comme je n'avais pas aimé art manga-animation, j'ai pris des cours d'archéologie ; et pour la langue, au premier semestre, j'ai eu chinois et au second, italien.
Concernant cette dernière, elle est restée à peu près la même durant ces deux ans.
La première semaine était consacrée à l'apprentissage des deux syllabaires. Une fois cela passé, on entre dans le vif du sujet.
Lorsque l'on a eu les kanji, tous les soirs, je faisais des lignes et des lignes. Pour les cours d'histoire et les options, je prenais des notes mais, en même temps, j'enregistrais les cours. Normalement, je les recopiais le soir même mais, si je n'avais pas le temps, je les reprenais dès que j'avais deux heures ou alors le weekend. Pour les kanji de ces cours, je les recopiais sur une feuille, cherchais la signification, ainsi que des informations supplémentaires. J'ai eu beaucoup de facilité avec l'Histoire en elle-même : je n'ai jamais eu besoin d'apprendre complètement, c'est quelque chose qui me passionne donc les cous racontaient par les professeurs pouvaient me suffire.
La première semaine, ayant refait une L1, on a repris les kanji, pendant que les nouveaux s'amusaient avec les syllabaires.
Ensuite, le reste de l'année a été à peu près comme la première : c'était surtout des révisions avec quelques nouveautés.
N'ayant, au départ, jamais voulu aller à l'université, je me disais que ça n'allait pas me plaire. J'ai pris sur moi et finalement, c'est bien passé et je ne regrette pas mon choix. Dès la semaine de pré-rentrée, j'ai rencontré des personnes formidables. Certaines sont parties, d'autres restées mais c'est bien la première fois que je garde contact avec de gens que je ne vois plus.
Il y a eu beaucoup de choses positives et quelques unes négatives (mais elles n'ont rien à voir avec la fac).
J'ai eu quelques soucis depuis début 2016 : j'ai donc eu besoin de changer d'air. J'ai décidé d'abandonner la licence de japonais. J'ai discuté avec une de mes professeurs de licence de tout cela et j'ai pris la décision de passer uniquement le JLPT (qui est beaucoup plus reconnu dans le monde du travail à l'international).
J'ai donc recrée un dossier sur APB en rentrant deux vœux : une licence de Lettres Modernes et une licence de Lettres Classiques. On m'a fait une " offre " de formation pour les Lettres Modernes, que j'ai accepté. Donc, en septembre 2016, direction la fac de lettres mais j'irai voir, quand j'aurai le temps, les personnes que je connais et qui sont encore en licence de japonais.