Je vous en avais parlé un peu, de mes expériences de livres libérés… de la boite à livres à côté de chez moi et des livres à tracer.
Surtout, je vous avais parlé de mon attachement à l’objet « livre » en lui même. je crois que je n’abandonnerai jamais vraiment l’idée d’avoir la bibliothèque de la Belle et la Bête… un jour, peut-être!
En attendant, j’évolue aussi dans mon rapport aux objets – et donc mon rapport à mes chers livres. J’ai décidé de me débarasser de tous ceux qui ne n’avaient pas vraiment plus. Chose assez rare car je suis bon public😉
Je suis en train de doucement me convertir à Marie Kondo et sa méthode d’épuration de la maison (désencombrer sa maison pour se sentir plus léger et plus serein, en gros). elle préconise notament une approche basée sur l’affect: cet objet me met-il en joie?
Et bien pour certains bouquins, il est clair que la réponse est NON. Je n’ai pas aimé l’histoire, ou alors l’histoire ne m’a pas touchée. Ils ne sont liés à aucun évènement du passé (pas d’effet madeleine de proust).
Aucun scrupule à faire un peu de vide dans ma bibliothèque, et surtout à en faire profiter d’autres!
Oui, car c’est bien là l’argument qui m’a décidée: ces livres que nous n’aimons qu’à moitié, voire pas du tout, on en prive d’autres qui pourraient les apprécier! Quel égoïsme!
J’ai donc remis en liberté L’immeuble des femmes qui avaient renoncé aux hommes et Le fait du prince, ainsi que des albums Monsieur et Madame pour les enfants.
Et quel bonheur de constater, le jour suivant, qu’ils avaient disparus de la boîte à livres😉