Auteur : Dörte Hansen
Genre : contemporainEditons : KeroParution : 4 mai 2016Nombre de pages : 300 sur ma liseuse
Prix broché : 19 € 90Prix Ebook : 13 € 99
le commander sur AmazonAvant toute chose je tiens à remercier les éditions Kero pour leur confiance.
Présentation de l'éditeur :
C’est au printemps 1945 que la petite Vera voit pour la première fois la vieille ferme perdue au cœur d’un immense verger. Sa mère et elle viennent de traverser à pied une Allemagne en ruines.Soixante-dix ans plus tard, Vera, qui occupe toujours la maison, voit débarquer à son tour sa nièce, Anne, en pleine rupture amoureuse, et son jeune fils Leon.Les deux femmes, fortes têtes et solitaires, vont affronter ensemble une histoire familiale traversée de secrets et de non-dits. Sauront-elles redonner vie à ces murs hantés par les chimères du passé ? Pour cela, il faudra d’abord apprivoiser les habitants du village qui ne manquent ni de caractère ni d’originalité...
Avec beaucoup de tendresse et un humour mordant, ce premier roman brosse le portrait de deux femmes indépendantes qui vont trouver ce qu’elles ignoraient chercher : une famille.
Mon avis :
Il est important de commencer une lecture dans de bonnes conditions. Les miennes ne l'étaient pas. Ce qui a rendu ma lecture difficile, par un manque de concentration.
Ce livre a été commencé au moment où le ciel me tombait sur la tête. Avec une nouvelle hospitalisation de mon mari, si je suis habituée à ce genre de chose, contrairement à ce que je croyais je n'étais pas préparée au diagnostic, en a suivi un grave blocage littéraire, et un réel problème de concentration.
De la concentration pour ce roman il en faut. On suit la vie de deux femmes voir s'écrit VERR-, par ex.: ils ne verront jamais de miracles.">voir s'écrit VERR-, par ex.: ils ne verront jamais de miracles.">Vera et Anne. Elles ne nous embarquent pas vraiment dans de folles aventures, il s'agit ici, d'un roman que je qualifierais de contemplatif. Ordinairement cela ne me gêne pas, il m'est même arrivée d'avoir un coup de cœur pour ce genre de livre. Sauf que là, vous l'aurez compris, niveau timing, ce n'était pas ça.Je dois reconnaître qu'au départ je ne comprenais rien. Je me suis dit que j'avais raté quelque chose, alors j'ai relu et me suis aperçu (enfin) que l'auteur alternait présent et passé, cette découverte m'a plus déstabilisé qu'aidé, car pour le coup je n'avais plus de repère temporel.Et puis je me suis laissée prendre par les mots de l'auteur, ses longues descriptions, cette confrontation d'idées, ces images qu'ont les Citadins de la campagne, et inversement. Je ne me suis attachée, ni à Vera, ni à Anne. Mais j'ai eu un véritable coup de cœur pour Léon.
Près de 2 mois après la fin de ma lecture, il me reste un sentiment mitigé, je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ce roman, pour être tout à fait honnête, je pense que si l'occasion se représente de le relire, cette fois-ci, dans de meilleures circonstances je le ferais.Avec à l'ombre des cerisiers Dörte Hansen met en scène la vie de deux femmes, tristement solitaires, et de nombreux protagonistes. Tout ce petit monde, évolue autour du personnage principal, la maison, une vieille ferme perdue dans un verger. Une bâtisse, froide et austère comme semble l'être Vera et Anne. Asseyez-vous à l'ombre des cerisiers, et attendez patiemment que le voile se lève. Tout comme on regarde le soleil se coucher lentement, avec patience.
Morceaux choisis :
On connaissait sa place et son rang dans ce paysage où tout reposait sur l’ancienneté : d’abord venait le fleuve, puis le pays, puis les briques et les poutres en chêne, et enfin ces hommes aux noms anciens à qui appartenaient le pays et les vieilles maisons.
Tout ce qui était arrivé après, les bombardés, les expulsés, les gens las de la ville, les sans-terre qui cherchaient un pays, n’était que du sable apporté par le vent, de l’écume déposée par les vagues. Des nomades qu’on laissait sur les routes.