" Candide et lubrique "
THIRLWELL Adam
La société interlope de celles et ceux qui disposent des atouts nécessaires à l'usage immodéré des bienfaits que confère si ce n'est la fortune à tout le moins de conséquentes sinécures. La vie point trop désagréable d'un trentenaire qui " habite avec mère, père et femme et (qui a) l'impression d'être constamment en souffrance ". Bien manger, boire, faire la fête, partouzer lorsque l'occasion se présente et regarder des films pornos, recourir à quelques substances illicites. Quelques dérapages. Le recours à certaines formes de violence, puisque cela fait partie du jeu. La vie n'est-elle en effet pas qu'un jeu ? Qui concourt à l'ennui, c'est vrai. Qui génère l'ennui. Tant il est avéré que la vie, l'autre, la vraie, est maintenue en marge.
Le Lecteur reste hermétique à l'humour british. Cette satire sociale, ce portrait sans doute sans complaisance des couches les plus aisées de la société britannique n'a cependant produit en lui qu'une sorte d'ennui et donc une distanciation sans doute étrangère aux intentions initiales de l'Auteur.