Une nouvelle rubrique, histoire de m'y retrouver et de garder une trace. Une trace qui me permettra de prendre le pouls des livres lus – aimés ou non – et d'être estomaquée devant le nombre de nouveaux bouquins (albums et bd en moins) qui auront trouvé refuge dans mon chez moi.Alors, ces lectures du mois d'août... J'ai lu huit romans, parmi lesquels trois gros coups de coeur.J'ai enfin mis le pied dans l'œuvre de Craig Johnson. Méthodique, j'ai entrepris la série des Walt Longmire dans l'ordre, avec Little Bird. D'entendre tant de bien de cette série, je craignais la déception. Que neni! Je suis tombée en amour avec Walt et sa gang. Je lirai les autres tomes avec parcimonie, histoire de faire durer le plaisir. J'ai enfin découvert Larry Brown, un auteur dont j'attendais beaucoup. Son Père et fils m'a envoûtée. Une intrigue forte, portée par des personnages plus grands que nature. Je ne suis pas prête de les oublier, ceux-là.
Le coeur qui tourne, de Donal Ryan, m'a impressionné par sa construction parfaitement maîtrisée (billet à venir). Dans la crise financière irlandaise de 2008, vingt-et-un personnages prennent la parole en autant de chapitres. Passionnant!Avec Station Eleven d'Emily St. John Mandel, j'ai lu un formidable roman post-apocalyptique, à mille lieues des clichés du genre. Sur cette lancée, j'ai envie de découvrir ses romans précédents. J'ai réservé Les variations Sebastian, à paraître sous peu chez Rivages. Je me suis régalée avec un morceau de l'œuvre de Thomas King, Medicine River. Sa vision des Indiens est on ne peut plus rafraîchissante, ce qui change du ton habituel. La lecture du roman de Carrie Snyder, Invisible sous la lumière, a été une belle surprise. D'autant plus intéressant de lire l'avis d'Eva, déçue précisément par ce que j'ai adoré dans ce roman. C'est toujours passionnant de découvrir comment une même lecture résonne. La différence d'écho est parfois surprenante.Deux déceptions, ce mois-ci. Notre château d'Emmanuel Régniez. L'intrigue au parfum gothique et le style répétitif m'ont désarçonnée. Sans lui enlever ses qualités indéniables, ce n'était juste pas un roman pour moi. Éclipses japonaises d'Éric Faye. Si j'ai aimé l'intrigue basée sur un fait réel, j'ai trouvé la construction du roman décousue. Vaincue, j'ai abandonné La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan. Je l'ai mis de côté après une cinquantaine de pages. Ce pavé m'a fermé ses portes. Où était-ce moi qui n'étais pas réceptive à son univers? Je l'ai reposé pas trop loin, espérant y revenir à un moment plus propice.Seize livres ont rejoint ma PÀL ce mois-ci. Après avoir lu le billet de Chinouk sur La route de Jack London, je me suis dit qu'il était temps de m'y mettre! Résultat: j'ai mis la main sur une dystopie et deux recueils de nouvelles du grand Jack. J'ai craqué pour deux bouquins lors de mon pèlerinage à la librairie Hannenorak: un recueil de nouvelles signé Sherman Alexie et Louise de Debra Magpie Earling. J'ai acheté à la Librairie du Quartier mon premier roman de la rentrée québécoise, Les filles de l'Allemand d'Annie-Claude Thériault. Enfin, j'ai reçu deux sp, dévorés dans l'temps de le dire: Station Eleven et À l'abri des hommes et des choses de Stéphanie Boulay (billet à venir).En espérant un mois de septembre aussi riche en coups de coeur. Avec tout ce qui se trouve dans ma PÀL, et avec ce qui s'en vient du côté de la rentrée, je ne suis pas inquiète!
Le coeur qui tourne, de Donal Ryan, m'a impressionné par sa construction parfaitement maîtrisée (billet à venir). Dans la crise financière irlandaise de 2008, vingt-et-un personnages prennent la parole en autant de chapitres. Passionnant!Avec Station Eleven d'Emily St. John Mandel, j'ai lu un formidable roman post-apocalyptique, à mille lieues des clichés du genre. Sur cette lancée, j'ai envie de découvrir ses romans précédents. J'ai réservé Les variations Sebastian, à paraître sous peu chez Rivages. Je me suis régalée avec un morceau de l'œuvre de Thomas King, Medicine River. Sa vision des Indiens est on ne peut plus rafraîchissante, ce qui change du ton habituel. La lecture du roman de Carrie Snyder, Invisible sous la lumière, a été une belle surprise. D'autant plus intéressant de lire l'avis d'Eva, déçue précisément par ce que j'ai adoré dans ce roman. C'est toujours passionnant de découvrir comment une même lecture résonne. La différence d'écho est parfois surprenante.Deux déceptions, ce mois-ci. Notre château d'Emmanuel Régniez. L'intrigue au parfum gothique et le style répétitif m'ont désarçonnée. Sans lui enlever ses qualités indéniables, ce n'était juste pas un roman pour moi. Éclipses japonaises d'Éric Faye. Si j'ai aimé l'intrigue basée sur un fait réel, j'ai trouvé la construction du roman décousue. Vaincue, j'ai abandonné La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan. Je l'ai mis de côté après une cinquantaine de pages. Ce pavé m'a fermé ses portes. Où était-ce moi qui n'étais pas réceptive à son univers? Je l'ai reposé pas trop loin, espérant y revenir à un moment plus propice.Seize livres ont rejoint ma PÀL ce mois-ci. Après avoir lu le billet de Chinouk sur La route de Jack London, je me suis dit qu'il était temps de m'y mettre! Résultat: j'ai mis la main sur une dystopie et deux recueils de nouvelles du grand Jack. J'ai craqué pour deux bouquins lors de mon pèlerinage à la librairie Hannenorak: un recueil de nouvelles signé Sherman Alexie et Louise de Debra Magpie Earling. J'ai acheté à la Librairie du Quartier mon premier roman de la rentrée québécoise, Les filles de l'Allemand d'Annie-Claude Thériault. Enfin, j'ai reçu deux sp, dévorés dans l'temps de le dire: Station Eleven et À l'abri des hommes et des choses de Stéphanie Boulay (billet à venir).En espérant un mois de septembre aussi riche en coups de coeur. Avec tout ce qui se trouve dans ma PÀL, et avec ce qui s'en vient du côté de la rentrée, je ne suis pas inquiète!