Chroniques d’une croqueuses de Catherine Townsend

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,

En règle générale, j’aime bien papoter un peu avec vous avant de vous faire ma chronique mais là, je n’ai rien à dire. Je continue juste de découvrir (trop d’achats en vide-grenier ) et de vider ma PAL papier !

4ème de couverture

Les hommes qui accumulent les conquêtes ? Des Don Juan ! Mais qu’en est-il des femmes qui s’autorisent elles aussi à collectionner les aventures, en attendant de tomber sur le bon ? Avec Chroniques d’une croqueuse, Catherine Townsend, la chroniqueuse Sexe du journal anglais The Independent, nous livre le savoureux carnet de bord d’une jeune femme moderne et décomplexée (elle !) et passe en revue les pratiques sexuelles de notre époque, tout en tentant de cerner les nouvelles règles de la séduction… Catherine teste tout, et ne nous cache rien. Sa passion pour la lingerie, comment elle a pris du Viagra, ses soirées de speed dating, ses coups de foudre et déconvenues amoureuses, ses nuits d’ivresse et sa passion pour les sex-toys. Mais être une femme libérée, c’est pas si facile !

Mon avis

Lorsque j’ai sorti ce roman de ma PAL, je m’attendais à un livre érotique, avec des chroniques un peu « salées ». Que nenni mes ami(e)s !!

Catherine Townsend nous raconte son arrivée et sa vie en Angleterre. Certes c’est une jeune femme libérée qui se retrouve facilement en compagnie d’hommes plus ou moins charmants, mais au final elle ne fait que nous raconter son quotidien et ce de manière superficiel. Elle fuit ses problèmes en couchant à droite à gauche … mais ne dit pas grand chose de ce qui se passe une fois la porte fermée. On ne sait même pas vraiment comment elle établit le contact avec les hommes qu’elle rencontre.

Sur les 446pages du roman, Catherine Townsend nous parle de manière érotique (et même parfois un peu cru) de 4 de ses rapports sexuels…et tout ça sur 1/2 page maximum. Un peu léger non??

Une partie des relations qu’elle a avec les hommes sont pour « remplir » les chroniques sexes du journal pour lequel elle travaille. J’aurais aimé voir un peu plus ce qu’elle publie . Malheureusement le lecteur n’a droit qu’à 2 extraits de chroniques…axés essentiellement sur des déviances (enfin dans mon souvenir) et sans érotisme aucun

Alors certes à  l’époque (2007) les femmes n’étaient pas aussi libérées, et 50 nuances de Grey n’était pas encore paru mais je n’ai pas trouvé grand chose de novateur ou de provocant dans ce roman . (Il faudrait peut-être que je m’intéresse à la lecture érotique d’il y a 10 ans pour re-contextualiser le roman et le juger de manière plus objective.)

Conclusion

Au vu de ma perception actuelle des relations hommes/femmes et des romans érotiques que j’ai eu l’occasion de lire, Chroniques d’une croqueuse promet plus que ce qu’il n’offre vraiment.

Bonne lecture !!❤