La fille dans le brouillard est le nouveau roman policier de Donato Carrisi paru le 31 août 2016 chez Calmann-Lévy.
Présentation de l'éditeur :Une jeune femme est enlevée dans un paisible petit village des Alpes. Le coupable est introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu’il ne parviendra pas à résoudre l’affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants du village : le professeur d’école adoré de tous. L’homme perd tout du jour au lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.
Le nouveau roman de Donato Carrisi est plutôt surprenant. Pas seulement sur le fait qu'il dénonce des médias trop excités par le sang et le pouvoir qu'ils ont de démolir la vie d'une personne, mais il est également étonnant dans sa façon de traiter les personnages.En effet, Vogel nous est assez rapidement, et classiquement, présenté comme un héros de la police et, du coup, on en fait aussi notre héros ; celui qui va résoudre l'enquête et rétablir l'ordre dans ce petit village des Alpes qu'est Avechot. Mais on est vite surpris de l'efficacité et de la justesse d'esprit de son bras droit du moment, Borghi, et également déçu ou agacé par l’entêtement du commissaire Vogel.
Bien qu'il ait indéniablement un flair hors du commun, Vogel se montre trop sûr de lui. Il va même jusqu'à user des médias pour servir son enquête. Les médias peuvent se montrer efficaces pour fouiner dans la vie des gens et trouver certains secrets mais ils ne savent pas garder leurs trésors et interprètent bien souvent trop rapidement. L'un des principaux suspects en fera l'affaire. Sa vie paisible se voit finir en véritable chaos.
Entre manipulation des médias, de la police et du tueur, le lecteur ne sait plus où donner de la tête et doute en permanence. La disparition de la jeune fille ne semble pourtant pas, au premier abord, être une enquête trop compliquée mais celle-ci va faire naître une psychose extraordinaire à l'ensemble des villageois. L'auteur s'amuse à nous montrer de nombreuses pistes et à nous faire découvrir différents personnages tous plus mystérieux les uns que les autres.Le roman est un vrai régal à lire. J'ai été tout de suite captivé et n'ai jamais décroché avant la dernière page ... dernière page qui restera graver dans vos mémoires quelques temps encore après la lecture ...
Présentation de l'éditeur :Une jeune femme est enlevée dans un paisible petit village des Alpes. Le coupable est introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu’il ne parviendra pas à résoudre l’affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants du village : le professeur d’école adoré de tous. L’homme perd tout du jour au lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.
Le nouveau roman de Donato Carrisi est plutôt surprenant. Pas seulement sur le fait qu'il dénonce des médias trop excités par le sang et le pouvoir qu'ils ont de démolir la vie d'une personne, mais il est également étonnant dans sa façon de traiter les personnages.En effet, Vogel nous est assez rapidement, et classiquement, présenté comme un héros de la police et, du coup, on en fait aussi notre héros ; celui qui va résoudre l'enquête et rétablir l'ordre dans ce petit village des Alpes qu'est Avechot. Mais on est vite surpris de l'efficacité et de la justesse d'esprit de son bras droit du moment, Borghi, et également déçu ou agacé par l’entêtement du commissaire Vogel.
Bien qu'il ait indéniablement un flair hors du commun, Vogel se montre trop sûr de lui. Il va même jusqu'à user des médias pour servir son enquête. Les médias peuvent se montrer efficaces pour fouiner dans la vie des gens et trouver certains secrets mais ils ne savent pas garder leurs trésors et interprètent bien souvent trop rapidement. L'un des principaux suspects en fera l'affaire. Sa vie paisible se voit finir en véritable chaos.
Entre manipulation des médias, de la police et du tueur, le lecteur ne sait plus où donner de la tête et doute en permanence. La disparition de la jeune fille ne semble pourtant pas, au premier abord, être une enquête trop compliquée mais celle-ci va faire naître une psychose extraordinaire à l'ensemble des villageois. L'auteur s'amuse à nous montrer de nombreuses pistes et à nous faire découvrir différents personnages tous plus mystérieux les uns que les autres.Le roman est un vrai régal à lire. J'ai été tout de suite captivé et n'ai jamais décroché avant la dernière page ... dernière page qui restera graver dans vos mémoires quelques temps encore après la lecture ...