”Voici le moment où le reste de ma vie a commencé"
Keller Erin E.
124 pages
Éditions Juno Publishing (2016)
« Mes amis me disent que ce n’est pas grand-chose, que c’est seulement une cicatrice. C’est vrai, c’est la cas, mais elle m’a changé de manière permanente. Elle est cette ligne large, longue, dentelée, rose foncé et grossière traversant ma pommette. Elle finit sous ma lèvre supérieure et, pour moi, elle ressemble à une foutue autoroute. La peau l’encadrant est ridée et colorée. J’ai vingt-cinq ans et ma peau paraît vieille. »
Mon avis :
Ryan arbore une cicatrice sur son visage depuis qu’il a été victime d’un accident de voiture. Depuis cet épisode tragique, il s’est refermé sur lui-même en se convainquant que les gens autour de lui ne le jugeaient que sur son apparence repoussante dès qu’ils voyaient son visage. Aussi, Ryan a très peu d’amis qui puissent le rassurer. Sa relation actuelle arrive à sa fin, son compagnon s’absentant de plus en plus souvent. Conscient de ses faiblesses, il décide pourtant de reprendre contact avec le monde extérieur en commençant un nouvel emploi dans une bibliothèque. Le premier jour, par hasard, il rencontre Sean , un artiste tatoueur qui travaille dans un magasin proche de son travail. Assez vite, le caractère enjoué du jeune homme atteint Ryan, avoir l’espoir qu’ils soient plus que de simples amis.La cicatrice nous offre un protagoniste assez bourru et cynique, qui a du mal à supporter le regard que les autres pourraient poser sur lui. Il se sent constamment observé et jugé pour sa cicatrice, son seul souhait étant de pouvoir recourir à la chirurgie esthétique pour se sentir libéré et reprendre une vie normale. Au fil des pages, on comprend rapidement que Ryan est le seul à se mettre des barrières, son unique ennemi qui l’empêche d’avancer. Aussi, malgré son entrain et son optimisme à revendre, Sean aura des difficultés à briser les barrières de Ryan. L’insistance de Sean pourrait toutefois apporter à notre héros un nouveau regard sur la vie. La cicatrice est une histoire agréable à parcourir, quoiqu’un peu courte à mon goût. C’est une romance M/M plutôt soft, les scènes sensuelles ne sont pas l’apanage de cet ouvrage. Nos protagonistes doivent apprendre à accepter le regard des autres et à avancer tête haute, et pas seulement parce qu’ils sont gays.
★★★☆☆
Erin E. Keller est auteure de romance M/M. Elle écrit en italien et en anglais. http://www.erinekeller.com/
Keller Erin E.
124 pages
Éditions Juno Publishing (2016)
Ryan a une cicatrice sur le visage qu’il croit le rend désagréable à l’œil humain.Extrait :
Mais il y a gens qui ne s’arrêtent pas à l’apparence. Il y a des personnes qui réussissent à voir la beauté en chacun. Il y a des personnes qui aiment faire sourire les gens. Il y a des personnes comme Sean, qui ne se laisse pas décourager par l’aspect extérieur et la cage dans laquelle s’est enfermé Ryan.
Sean réussit à érafler la carapace de Ryan, mais maintenant l’attend la partie la plus difficile de sa tâche: faire que le jeune homme arrête de se cacher derrière d’elle et s’ouvre à lui.
Mais quand resurgit du passé, quelqu’un qui lui offre ce qu’il a toujours désiré, il n’y a plus de temps pour eux. Ryan doit prendre une décision
Quelle voix écoutera-t-il ? Celle de son cœur ou de sa raison ?
« Mes amis me disent que ce n’est pas grand-chose, que c’est seulement une cicatrice. C’est vrai, c’est la cas, mais elle m’a changé de manière permanente. Elle est cette ligne large, longue, dentelée, rose foncé et grossière traversant ma pommette. Elle finit sous ma lèvre supérieure et, pour moi, elle ressemble à une foutue autoroute. La peau l’encadrant est ridée et colorée. J’ai vingt-cinq ans et ma peau paraît vieille. »
Mon avis :
Ryan arbore une cicatrice sur son visage depuis qu’il a été victime d’un accident de voiture. Depuis cet épisode tragique, il s’est refermé sur lui-même en se convainquant que les gens autour de lui ne le jugeaient que sur son apparence repoussante dès qu’ils voyaient son visage. Aussi, Ryan a très peu d’amis qui puissent le rassurer. Sa relation actuelle arrive à sa fin, son compagnon s’absentant de plus en plus souvent. Conscient de ses faiblesses, il décide pourtant de reprendre contact avec le monde extérieur en commençant un nouvel emploi dans une bibliothèque. Le premier jour, par hasard, il rencontre Sean , un artiste tatoueur qui travaille dans un magasin proche de son travail. Assez vite, le caractère enjoué du jeune homme atteint Ryan, avoir l’espoir qu’ils soient plus que de simples amis.La cicatrice nous offre un protagoniste assez bourru et cynique, qui a du mal à supporter le regard que les autres pourraient poser sur lui. Il se sent constamment observé et jugé pour sa cicatrice, son seul souhait étant de pouvoir recourir à la chirurgie esthétique pour se sentir libéré et reprendre une vie normale. Au fil des pages, on comprend rapidement que Ryan est le seul à se mettre des barrières, son unique ennemi qui l’empêche d’avancer. Aussi, malgré son entrain et son optimisme à revendre, Sean aura des difficultés à briser les barrières de Ryan. L’insistance de Sean pourrait toutefois apporter à notre héros un nouveau regard sur la vie. La cicatrice est une histoire agréable à parcourir, quoiqu’un peu courte à mon goût. C’est une romance M/M plutôt soft, les scènes sensuelles ne sont pas l’apanage de cet ouvrage. Nos protagonistes doivent apprendre à accepter le regard des autres et à avancer tête haute, et pas seulement parce qu’ils sont gays.
★★★☆☆
Erin E. Keller est auteure de romance M/M. Elle écrit en italien et en anglais. http://www.erinekeller.com/