Editeur : Pocket
Genre : Thriller
Parution : 2013
Pages : 636
Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. Ç’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces.
Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là…
Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.
Quelle claque !! Je viens de refermer ce livre et les mots me manquent ! Je suis complètement sous le choc avec cette lecture qui a été très très éprouvante… J’avais déjà eu un énorme coup de cœur pour Les morsures de l’ombre, mais je peux vous dire que pour celui là, la barre est placée encore plus haut !
Nous suivons Raphäel qui vient de faire un casse avec son frère Will et deux autres complices. Le braquage va plus ou moins mal tourner et les 4 braqueurs vont être obligés de fuir, Will étant blessé par balle. Ils vont trouver refuge chez Sandra, une jeune femme qu’ils vont prendre en otage. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’en trouvant refuge dans cette demeure, ils viennent de mettre les pieds dans un véritable enfer.
Je ne peux pas vous en dire plus quand au déroulement de l’histoire, mais Karine Giébel ne laisse aucun répit au lecteur qui, impuissant face à une situation qui tourne totalement au vinaigre, assiste à une véritable descente aux enfers.
Ce roman n’est pas à mettre dans toutes les mains car il est extrêmement choquant et violent. Je conseille vraiment aux âmes sensibles de s’abstenir, car si Les morsures de l’ombre était déjà violent, dans Purgatoire des innocents c’est encore pire ! L’auteur aborde crûment des thématiques qui peuvent gêner (torture, pédophilie, claustrophobie).
Mais pour autant, ce roman m’a captivé et la lecture a été plus qu’addictive ! Effectivement j’ai dévoré ce roman en seulement deux fois alors qu’il fait pratiquement 650 pages. Je me suis énormément attachée au personnage principal Raphaël. J’ai adoré cet homme, qui derrière sa violence et sa froideur, est prêt à tout pour sauver son frère cadet. J’ai été ému par son histoire et touchée par tout ce qui lui arrive. Et jusqu’au final du roman, j’ai eu du mal à reprendre mon souffle face à tous les évènements qui se produisent ! J’ai stressé du début à la fin et l’épilogue m’a bien achevé je dois avouer ! J’ai pratiquement versé une petite larme, c’est pour vous dire !
En bref, une lecture absolument dérangeante et éprouvante mais passionnante et explosive ! Encore une fois, Karine Giébel m’a séduit, et j’en suis plus qu’heureuse que mon exemplaire soit dédicacé ! Un véritable et énorme coup de cœur.