Résumé :
Dans un monde où 80 % de la population possède un super‑pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super‑vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !
Mon avis
My Hero Academia a fait énormément parler de lui et a connu un véritable succès à sa sortie au Japon. Pré-publié dans le Weekly Shônen Jump, c’est les éditions Ki-oon qui se sont chargées de sa publication en français. En ce qui me concerne, c’est à la suite de son adaptation en anime que je me suis intéressée à ce manga et, après ma lecture du premier tome, je dois avouer que ce shônen promet d’être à la hauteur de ses prédécesseurs dans le genre !
Le premier élément qui m’a plu dans ce manga est son univers. En effet, Horikoshi Kohei apporte une certaine innovation en faisant évoluer son intrigue dans un monde où, le fait de posséder un super-pouvoir (Alter), est devenu une norme sociale. Izuku Midoriya, un collégien lambda, rêve d’intégrer la Hero Academia, un lycée qui a pour but de former les futurs super-héros. Malheureusement pour lui, il fait partie de la population minoritaire qui n’est pas dotée d’un Alter. Toutefois, suite à un concours de circonstances, Izuku va hériter du pouvoir d’All Might, le plus célèbre des super-héros et il devra dès lors, faire ses preuves et se montrer à la hauteur de son nouveau destin !
On retrouve bien évidemment les codes habituels du shônen avec un protagoniste qui, à la base, n’a rien de bien exceptionnel. C’est un jeune garçon assez faiblard, pleurnichard et qui se trouve être le souffre douleur de ses camarades de classe. Mais voilà, comme pour tout shônen qui se respecte, Izuku respire la positive attitude et montre une détermination sans faille dans le but de réaliser son rêve : devenir un super-héros à l’image de son idole All Might ! La trame narrative, qui n’a pourtant rien de bien original, a su retenir mon attention et c’est sans compter les dessins, qui sont vraiment réussis. A la fois riches et dynamiques, ils rendent la lecture d’autant plus rythmée et captivante. On notera d’ailleurs que le mangaka puise son inspiration des comics américains pour ce qui est de l’illustration de certains personnages et en particulier All Might. Avec un corps bodybuildé, un sourire Colgate et un costume moulant à cape, ce personnage n’a rien à envier à Superman et cie.
Pour ce qui est des personnages, Horikoshi Kohei nous propose un panel de caractères intéressants et très expressifs. Comme c’est un premier tome introductif, on ne sait que peu de choses les concernant et je ne peux pas vraiment juger mais je pense qu’ils prendront de l’ampleur par la suite. Toutefois, pour le peu de personnages introduits dans ce premier opus, le mangaka les a dotés de pouvoirs diversifiés et chacun en possède un qui lui est propre et ne ressemble en rien à un autre, ce qui les rend uniques et facilement identifiables.
En bref, j’ai passé un bon moment de lecture avec My Hero Academia. Ce premier tome pose les bases d’un manga qui s’annonce prometteur avec un univers entraînant et des personnages variés. Il me tarde de lire la suite et de voir l’évolution d’Izuku et de son entourage.