Rebondissant d’incohérences en faiblesses scénaristiques, surfant sur des clichés éculés et de bancales idées reçues, jamais cette histoire encore moins convaincante que consistante n’arrive à faire oublier que Magog n’a définitivement pas les moyens de son ambition. L’auteur voit les choses en grand, n’hésite pas à vider l’Océan Pacifique mais ne réussit pas même à exploiter la seule bonne idée du livre, celle d’un monde dirigé par de grandes puissances continentales.
Finalement, après avoir dérapé dès la première page sur une idée abracadabrante et une réplique saugrenue, ce bête roman d’anticipation aventureuse continue à dégringoler de page en page et ne redresse jamais la tendance. Il finit au fond du gouffre.